Par Olivier Lamm
Il y a des groupes, comme ça, dans nos vies de pauvres journalistes dopés à la nouveauté, parce qu'on ne les entend pas fredonner dans leur sommeil, on oublie à quel point ils importent dans nos vies ; et puis un dimanche matin, au détour d'une mélodie ou d'un nettoyage de printemps tardif, on les descend de l'étagère et ça nous retombe dessus comme un gros orage subtropical. Au début de cet été, c'est arrivé avec « Avalon Or Someone Very Similar », sur le nouveau Popular songs de Yo La Tengo (un groupe qu'on ne chérit pas moins mais qui vivote sur un tout autre continent puisqu'il a la sollicitude de sortir une galette tous les deux ans) : quelque chose de son univers mélodique aqueux, de son spleen plat, distendu, nous a tout de suite rappelé à quel point celui si loin si proche des Pastels, cet immense anomalie de l'indie imperméable en sommeil prolongé depuis le cœur de pierre Illuminations, nous était nécessaire. (...)
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