Ah enfin un bon album joyeux à écouter un dimanche matin ensoleillé.
"Comme les assassins tous groupés en quatre lignes, dansant sur le plancher Et avec un froid d'acier, l'odeur sur leurs corps en un mouvement fou pour unir" Shadowplay.
Plus sérieusement c'est la première fois que j'ai autant de plaisir à écouter et réécouter un album si sombre.
Ian Curtis semble revenir d'outre-tombe avec sa voix spectrale qui traverse de part en part le corps, et qui vous file des frissons pendant près de 40 minutes. Une basse lourde, une guitare qui tourne en boucle qui hypnotise et qui envoie dans une sorte de cauchemar qu'on ne veut quitter.
Je ne parlerai pas de l'influence de Joy Division sur le reste de la musique ou comment deux albums parviennent à changer la face du rock et plus.
Parti trop tôt, à l'âge de 23 ans, le spectre mancunien gardera à tout jamais son génie, celui qui l'a fait vivre, celui qui l'a tué.