Le propos y est tout aussi politique que sur Untitled (Black Is) sorti en juin avec là encore des textes encore emprunts de douleur (We lost another life, Why do my people always die ?). Le trio fait encore une fois des merveilles avec cette production assez exaltante qui démarre sur les chapeaux de roue avec le titre Strong, une composition funk soul tribale, qui ressemble à véritable hymne à la danse et à la transe. Parfait pour démarrer ce second album regorgeant de titres Boogie funk 70‘s rappelant pour certains les premiers albums de Michaël Jackson comme Fearless avec son tapis de chœurs et corde endiablées. Un album qui semble être dédié entièrement à la danse (I Just Want To Dance) et qui nous ramène dans son orientation à la plus pure tradition du jazz funk fusion des années 70 porté par des gens comme Herbie Hancock, Quincy Jones, Roy Ayers, Crusaders, Deodato, etc… dont on doit sans doute retrouver quelques samples sur certains titres.
https://www.benzinemag.net/2020/12/16/sault-untitled-black-is-untitled-rise-la-musique-de-lamerique-noire-en-2020/