Effectivement ce quatuor New-Yorkais ne laissera aucune chance à tous ceux qui oseront prêter une oreille à cette réjouissante galette.
Bienvenue dans une pop légère (guitares claires only), inspirée, ultra mélodique, éclectique et enjouée. Faites le test : essayez de faire la gueule en écoutant ce disque, impossible tellement l'allant et la folie (douce) de ses auteurs sont contagieux.
Certains morceaux renvoient à la poésie et à la fausse candeur d'un Sufjan Stevens, le coté symphonique et orchestral en moins, car la simplicité des compositions musicales nous écartent des envolées et du lyrisme de ce dernier. Plus simplement, c'est comme si The Turtles avaient gobé un acide, léger mais un acide quand même.
Les paroles, à l'image de la musique, sont en apparence simples, joyeuses, souvent courtes mais surtout carrément loufoques. Elles sont empreintes d'une poésie, d'une folie voir d'une grâce simpliste mais truffées de références et souvent sujettes à une belle liberté d'interprétation.
Les chansons ne sont pas formatées ni conçues dans le même moule et pourtant l'album reste très homogène. Un album libre, certes influencé, mais qui a le mérite de propulser son auditeur dans des traverses remplies d’allégresse, de liberté et de manières surannées un peu comme dans un film de Wes Anderson...