Vehicles & Animals
6.8
Vehicles & Animals

Album de Athlete (2003)

Bon, pour tous ceux (que l'on n'espère pas trop nombreux tout de même) qui ont raté les "épreuves" précédentes, un petit rappel s'impose : Athlete, ce sont quatre Anglais originaires de Deptford, repérés par le label des glorieux Beta Band (Regal) et déjà auteurs de trois singles médaillés d'or ou peu s'en faut dans ces mêmes colonnes. Autant de distinctions loin d'être usurpées à l'écoute de Vehicles & Animals, album débonnaire et frappadingue qui allie à merveille l'impétuosité de la jeunesse et la roublardise de la maturité. Un grand écart que Joel Pott, Carey Willets, Tim Wanstall et Steve Roberts réalisent avec un brio désarmant et qui fait d'eux les nouveaux porte-drapeaux d'une pop britannique plutôt moribonde ces derniers temps. Pas la peine de chercher, la musique concoctée par ce groupe à l'allure collégienne et à la force collégiale est à peu près impossible à cataloguer, tant elle offre de contre-pieds déroutants l a digression quasi jungle de One Million, que l'on pensait être de prime abord une ballade romantique , d'excursions exotiques le lancinant et bien nommé Out Of Nowhere, avec ses atours de reggae electro et autres bizarreries soniques la délicieuse Le Casio, en point... d'orgue final. Ajoutez à cela des zestes folk,des touches country et le triplé gagnant Westside / Beautiful / You Got The Style,avec ses refrains charismatiques et paroles drolatiques, et voilà le meilleur premier album britannique depuis la sortie de The Hour Of Bewilderbeast de Badly Drawn Boy. Mais sûr qu'avec un tel nom, Athlete n'a rien à craindre d'unetelle comparaison. (Magic)


Si vous lisez magic, de temps en temps ce nom ne vous est sûrement pas inconnu. 

Et pour cause les singles de ce groupe anglais y ont été encensés. Nous n'avions pas eu la chance jusqu'ici d'entendre ce groupe, et c'est par le biais d'une borne d'écoute d'un magasin (dont je ne citerais pas le nom puisqu'on a pas encore de bannière sur le site) que je l'ai découvert. Alors pour tout vous dire on peut hésiter un peu avant de l'acheter, parce qu'au début on se demande ce qu'on attend encore d'un énième groupe de pop anglaise. Rien. Ben non. Rien. Bon. Et si justement c'était ça qui jouait en leur faveur ? Parcequ'aujourd'hui même Blur ne fait plus de Blur (mais ils réussissent à faire pire, chapeau ! ), et qu'Oasis fait toujours du Oasis (mais ils réussissent à faire pire, chapeau !). Et vous tombez sur cet album de pop, qui sonne anglais comme "God Save The Queen", qui ne vous fout même pas le cafard alors que nous nous prosternons tous ces jours ci devant les trucs les plus noirs qui soient, qui inclus des touches électro alors que l'électro-pop c'est plus la mode mais de toute façon ça viendrait à personne l'idée de leur coller cette étiquette, et qui vous colle un putain d'espoir en la pop et en ses magnifiques mélodies. Alors non on attendait rien. Mais on prend tout ça quand même parce que franchement c'est bon. (liablility

bisca
7
Écrit par

Créée

le 10 mars 2022

Critique lue 3 fois

bisca

Écrit par

Critique lue 3 fois

Du même critique

Le Moujik et sa femme
bisca
7

Critique de Le Moujik et sa femme par bisca

Avec le temps, on a fini par préférer ses interviews à ses albums, ses albums à ses concerts et ses concerts à ses albums live. Et on ne croit plus, non plus, tout ce qu'il débite. On a pris sa...

le 5 avr. 2022

3 j'aime

Industrial Silence
bisca
8

Critique de Industrial Silence par bisca

Vocable à résonance latine et nom espagnol donné à l'Aurore, Madrugada est pourtant un quartette norvégien... Il faut donc chercher ailleurs pour en trouver le sens et l'on découvre immédiatement des...

le 5 avr. 2022

3 j'aime

Santa Monica ’72 (Live)
bisca
7

Critique de Santa Monica ’72 (Live) par bisca

Ça commence avec la voix du type de KMET, la radio de Santa Monica qui enregistre et diffuse ce concert de Bowie, le 20 octobre 1972. « Allez hop on va rejoindre David Bowie qui commence son concert...

le 27 févr. 2022

3 j'aime