C'est avec des oreilles d'adolescent ayant grandi dans les années 90 qu'il faut écouter, que dis-je, recevoir, cet album et non avec celle d'un homme supposément installé d'aujourd'hui. Une fougue, une énergie, certes pas au niveau de Rage Against the Machine, mais fort plaisante car elle a de ça de bon qu'elle est scandée en français dans le texte (elle aurait tout aussi bien pu l'être en serbe, pays d'origine de certains des membres du groupe). Après, Watcha est parti avec un encadrement commercial qui les a bridé, avant, il y avait encore une imperfection musicale, cet album est sans doute le meilleur (j'ai lâché à partir de 2002 estimant que les autres suivaient une courbe descendante...) j'avoue c'est pas très pro, mais je n'étais plus ado aussi.