Démesure
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le 13 août 2014
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Attaquons nous aujourd'hui à l'album Velociraptor de Kasabian, sorti en 2011. Remettons les choses à leur place. En 2011, les petits lads rockers de Kasabian n'avaient besoin de ne prouver rien à personne. Leur précédent album ''West Ryder Pauper Lunatic Asylum '' avait été couronné de succès. On se souvient des ultra tubes Underdog, Fast Fuse, Where Did All The Love Go, Fire ou autre Vlad The Impaler. Leur oeuvre référence donc. Et donc, en 2011, il fallut se remettre à la tâche. Faire mieux que mieux. Confirmer la confirmation. Pour appartenir aux grands noms du rock'n roll, une bonne fois pour toute. Ainsi fut le but plus ou moins avoué de Velociraptor !.
Dans sa généralité, l'album tient la route. Chansons efficaces, dont on a l'habitude avec ce groupe mais que l'on a toujours un grand plaisir à retrouver. Une facilité toute en arrogance. Ca claque, ça brille et ça se la raconte. Mais jamais sans déborder. Ils sont anglais quoi ! Là aussi, on retrouve quelques tubes, quelques chansons phares. L'ambiance est différente, toutefois, de l'opus précédent. Velociraptor est moins langoureux que West Ryder Pauper Lunatic Asylum, mais parfois plus aérien. Et c'est plutôt dans ce genre de morceaux où l'album touche à l'excellence.
Ainsi, les deux premières chansons envoient direct. En quelques minutes, et une poignée de refrain, on retrouve Kasabian. Vif, incisif. De la brit pop sauce 2010's. Le morceau référence reste, pour moi, ''La fée verte''. Langoureux, planant, parfois poétique (''I see Lucy in the sky, telling me i'm high). Dans un esprit similaire, on retrouve le très bon Acid Turkish Bath. Puis enfin, Switchblade smiles, morceau qui reflète bien le nouveau visage du groupe. Rock, un peu électro, avec un refrain presque aérien. Pour faire court, Kasabian réussit ici à être efficace tout en restant original.
Mais voilà, la ''sauce a quand même du mal à prendre'', pardonnez moi l'expression. Malheureusement, l'album déçoit par son manque de cohérence. Le groupe n'arrive pas à créer une ambiance générale à cet opus. De plus, certaines transitions sont un peu manquées. On passe, par exemple, de La Fee Verte, morceau tranquille, directement à Velociraptor, qui propose une brit pop kasabiannesque typique. Et ça peut faire bizarre, ça surprend, pour, moi dans le mauvais sens du terme.
En fait, Velociraptor aurait pu être grand, mais il se contentera d'être ''moyen +''. Bon, je lui ai mis 7/10 aussi parce certains morceaux, ainsi que la production, sont très réussis. Et puis aussi parce que le bashing de cet album m'énerve un peu.
Créée
le 26 avr. 2015
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