Que manque-t-il à Malik Djoudi pour se faire une véritable place au chaud du côté des artistes populaires de la musique française ? Un coup de chance, un déclic, un placement peut-être. Car tout est là, tout est en place, tout est à portée de main, par le biais d’un parcours discographique solide depuis Un, premier album astucieusement nommé jusqu’à ce Vivant, le quatrième.
Entre temps, l’adoubement de la critique et des gens du métier, des duos avec Daho, Adjani, Katerine, et même une nomination aux Victoires de la Musique dans la catégorie révélation en 2020.
Surtout, et c’est bien là le plus important, c’est musicalement que le poitevin parvient à tirer son épingle du jeu. Avec un juste équilibre entre efficacité mélodique implacable et volonté d’offrir des structures classieuses, Djoudi est un pont tout trouvé entre french pop et variété. Ce tout nouvel opus en est une preuve évidente.
Si le groove disco et festif est à la mode chez les têtes d’affiches – Armanet/Luciani pour les exemples les plus évidents -, ce côté rond, chaud de longues lignes de basses suaves se cale ici plutôt du côté de la french touch sur Viens on prend le temps mais surtout de Metronomy pour le très joli Pas vraiment ou encore Mes ami(e)s...
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