Un album qui n'a d'électrique que le nom
Déjà la pochette annonce la couleur : Björk habillée en bouteille d'Orangina...ça n'augure rien de bon. D'ailleurs c'est marrant, parce que la pochette et le livret sont tout plein de couleurs, l'album s'appelle Volta (ce qui fait penser à volts, électrique) et finalement le disque, lui, est hyper plombant. Drôle de contraste. Plombant dans les paroles plus sombres que sur les albums précédents et plombant dans la musique où dominent les cuivres. C'est clairement pas l'album le plus fun de Björk.
J'ai trouvé Volta assez barbant. On sent que Björk peine à se convaincre elle même. Il n'y a pas grand chose à retenir de ce disque. "Earth intruders" et "declare independence" sortent un peu du lot, ce sont certainement les titres les plus "rock" de l'album. Je retiendrais aussi la jolie "the dull flame of desire". Dommage qu'elle soit chantée en duo. D'ailleurs c'est nouveau ça, les duos. Il y en a deux sur ce disque. Pas la meilleure idée de la chanteuse islandaise...
Non, franchement, cet anecdotique Volta ne me réconciliera pas Björk.
Une Bjork qui, définitivement, n'arrivera pas à sortir un seul grand album dans sa carrière et restera certainement une chanteuse de singles.