Dommage...
Michael Romeo ou la tête pensante de Symphony X, l'homme derrière la composition d'un des groupes de prog metal les plus connus. Il nous livre ici son deuxième album solo (après The Dark Chapter en...
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le 11 sept. 2018
Michael Romeo ou la tête pensante de Symphony X, l'homme derrière la composition d'un des groupes de prog metal les plus connus.
Il nous livre ici son deuxième album solo (après The Dark Chapter en 1994). Mais c'est loin d'être aussi simple qu'il y a 25 ans.
Symphony X est en pause, l'une des seules info que je connaisse vient du chanteur Russel Allen, aka Dieu dans le milieu, qui explique qu'il veut se consacrer à son autre projet Adrenaline Mob, groupe de heavy cassant des bouches au kilomètre !
Soit, donc Romeo décide d'utiliser des compositions qui auraient du être sur le prochain SX pour son album solo ici présent.
Pour ce faire, Romeo s'entoure d'excellents musiciens (gros points positifs pour le chanteur au timbre Hard Rock très chaleureux, mais on va y revenir.) et va s'occuper des orchestrations lui-même.
Qu'est-ce que ça donne ?
Dès l'intro, on se sent en terrain connu : des orchestrations, une reprise d'un thème archi connu (ici, on fait du SX sauce star wars), des riffs tellement caractéristiques. Bref, on est pas surpris.
Puis commence Fear the Unknown. Et là, toutes mes attentes sont violemment tombées. On dirait un cover band de Symphony X. Chaque ligne de chant, chaque riff, chaque enchaînement, tout est caractéristique de son ancien groupe, particulièrement le chant où il demande à son nouveau comparse, Rick Castellano, d'imiter au mieux possible The President.
Et on touche au gros problème de cet album : tout, absolument tout, sent le Symphony X à plein nez. Entre Fear the Unknown, Djinn et ses ponts à la The Odyssey, Believe qui est la plus longue de l'album mais qui mélange assez maladroitement du Divine Wings of Tragedy et les thèmes iconiques de Star Wars, Differences...Bref, c'est du réchauffé, du remâché et c'est assez inintéressant dans sa globalité.
Tout n'est pas noir, des fulgurances parsèment l'album et m'ont donné envie de poursuivre mes écoutes. Elles ne rendent pas l'album bon, mais je me dis qu'avec plus de temps en studio pour le prochain album, on peut avoir quelque chose de bon. Par exemple Fucking Robots et ses sons très electro/dubstep, le mélange fonctionne très bien, le gros break instrumental en contrepoint de Djinn est top, l'instrumental war machine qui fonctionne très très bien et qui crée un lien magnifique entre deux chansons sans aucune originalité et la clôture de l'album Constellation qui est tout bonnement excellente, à se demander ce qu'elle fout ici.
En résumé, un album pas du tout en demi teinte malgré les fulgurances, surement parce qu'elles sont trop peu nombreuses. Mais je veux la suite, je suis curieux de la direction dans laquelle le papa Romeo veut partir et s'orienter sans Symphony X et sans Russel Allen qui lui manque beaucoup trop.
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Créée
le 11 sept. 2018
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