A long time ago, they used to be good.

D’une certaine manière, cet album n’est qu’une suite décevante du prometteur Thirteen Tales From Urban Bohemia.

Sur Welcome to the Monkey House, les Dandy Warhols ont presque entièrement abandonné le mélange de pop rêveuse et d’indie rock direct qui caractérisait leurs travaux précédents à la faveur d’une synth pop influencée par les années 80. Horreur. Un choix de carrière qui laisse songeur et qui aura déçu plus d’un fan de Thirteen Tales, sans aucun doute.

Certaines chansons ici sont indéniablement accrocheuses, formant de bons exemples du genre lorsque le groupe ne se laisse pas emporter dans la niaiserie. Malheureusement, leur goût prononcé pour un falsetto fâcheux comme sur Plan A ou The Dandy Warhols Love Almost Everyone ou pour des paroles ridicules comme sur Welcome to the Monkey House ou I am a Scientist donne parfois envie de tout jeter par la fenêtre.

Malgré quelques sueurs froides et autres grimaces, Monkey House livre quelques titres intéressants. Je suis par exemple tout à fait séduite par You Were the Last High et Heavenly – deux pistes qui rappellent d’ailleurs les premiers albums du groupe. Parmi les morceaux plus sur le synthé, les deux à se détacher sont clairement We Used to Be Friends et The Dope. A eux deux, ces morceaux prouvent que Monkey House n’était pas une impasse artistique même s’il semble que le groupe oublie cet écart pour se reconcentrer sur un son indie plus standard dès Odditorium or Warlords of Mars, qui sera pourtant tout aussi frustrant.

Un disque médiocre donc, que je n’ai que moyennement apprécié et dont j’écoute très rarement les chansons, à l’exception d’une.

De toute façon, j’ai toujours préféré The Brian Jonestown Massacre.

{S'il ne fallait garder qu'un titre}: We Used to Be Friends. La seule chanson de l'album que je ne "skip" pas sur mon iPod.