Dommage que la plupart des compos soient un peu trop mièvres et/ou simplistes, car ce mec a une voix géniale — c'est un peu le Robert Plant des temps modernes. Très inspiré par la fin des 60's (la chanson The Pheasant et son ostensible plan clavier à la Ray Manzarek) et par le début des 70's (Woman et son solo de guitare façon Steve Howe), cet album sonne vintage sans (trop) tomber dans le kitsch. L'ensemble est assez délicat et finement brodé, contrastant avec les paroles, absurdes et humoristiques. Le featuring de Sir Paul McCartney sur une des chansons paraît surréaliste. Assez varié pour qu'on ne s'ennuie pas, tantôt folk, tantôt rock, tantôt progressif, tantôt psychédélique, avec parfois même quelques accents soul-funk (Into the Sky...), cet album est franchement réussi. La première moitié n'est pas vraiment à la hauteur de la seconde, mais une fois la sixième chanson passée, ça décolle vraiment et on passe un très bon moment avec celui qu'on connaît plutôt comme le docteur Sanchez, le propriétaire du Zooniverse ou le patron de Reynholm Industries (ou pour les plus curieux d'entre vous, l'aubergiste de Joseph Christ). Une excellente surprise.
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