(...) même si le son et les gimmicks de Mark Oliver Everett n’ont plus de secret pour nous, on reste toujours admiratif et forcément très client de son blues-rock pas comme les autres, de ses chansons cabossées et parfois abrasives jouées avec toujours autant de conviction.
Alors que retenir de ce 10ème album pour celui qu l’on avait découvert un jour de 1997 avec le toujours épatant "Novocaine for The soul" ? Que malgré les années, malgré les malheurs, Eels tient la barre ferme, continuant inlassablement de construire une discographie généreuse, sans doute toujours un peu prévisible mais suffisamment honnête et stimulante pour que l’on ne lâche pas l’affaire encore cette fois.