Signant ici sous son propre nom, Alan Palomo n'en abandonne pas pour autant les fondations posées sous celui de Neon Indian. On retrouve son amour immodéré de la pop colorée des 80's et des synthés, même si la transposition ici manque d'à peu près tout. Très souvent quelconques, les compositions ne sortent que trop peu du simple calque (allez on retient le fun du titre avec DeMarco) et s'enferment dans un schéma répétitif avec profusions de cuivres type "Joe le Taxi" à la limite de l'agression.
Et ça, c'est quand on ne tire pas vers le langoureux avec une bande son de film érotique du dimanche soir. Tout le sel et l'originalité d'antan ont malheureusement disparu et il ne reste pas grand chose à retenir de ce disque boursoufflé de superflu.