De l'influence des titres passés.

Contexte : Gros fan de Stoner Rock en tout genre et autre sludge obscure. Je tombe sur un titre de 1000mods une fois grâce à l'algorithme YouTube. Je kiff sans y prêter plus d'attention et l'enregistre dans ma playliste tout style.

Peut-être 1 mois plus tard, alors que j'étais en train de travailler, casque sur les oreilles cette même playlist dans les oreille. Le rouleau compresseur "Electric Carves" arrive à mes tympans et boy.. what was that... WOW, c'était hyper pêchu et énergique, le riff envoyé avec lourdeur ! La claque.

Ainsi après ce tube je commence ma découverte de ce groupe avec leur premier album (je les écouterai tous quasi à la suite) et c'est le pied. Les musiques longues, les riffs lourd et hypnotisant pour atteindre la trans fonctionnent du tonnerre, les solos me maintiennent, j'adore la voix éraillé bref je suis fan. "Road to burn" ; "super car vacatiuon", le suprenant "Vidage"

Le 2e album : ah, c'est moins ça, plus produit et juvénile moins brut, lourd et pêchu, il se laisse écouter sans problème, ça reste "cool"; "sympa".

Le 3ème avec le fameux "éléctric carves" est superbe, on retrouve la même puissance et envie que le premier album, mais plus produit. Des super bons titres. un kiif pour résumer

et là arrive "youth of dissent"... Et j'ai ce sentiment de m'être fait arnaqué alors ce n'est pas "mauvais". Mais où est le groupe de stoner hyper véner que je viens de découvrir, où sont les riffs hypnotisant, la batterie lourde et carrée, les solos transcendants ? Pourquoi est-ce remplacer par un teenage grunge qui ne me parle pas ? Les 2 premier morceau passe un peu comme pour le 2e album puis là arrive "less is more" ; "Pearl" ; "Blister" (du Nirvana basiquement) MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE ???? Ils veulent séduire un publique plus Pop, plus punk, plus... large ? où est le rouleau compresseur que j'ai surkiffé ?...

La question que je me pose, c'est si ça avait été un autre groupe, aurais-je été plus clément avec cet album que je juge moyen. Si je n'avais pas eu d'attente, aurais-je aimé ce grunge agressif et sympathique. Où est-ce que justement, je n'aurai jamais creusé mon écoute ?..

Heureusement, le dernier titre "Miroirs" renoue un peu avec l'esprit que j'aime surtout partir de la moitié. Pas "la claque" mais tout de même, ça console.

J'aurai jamais la réponse à ce "si j'avais découvert l'album autrement" mais toujours est il que le goût qui me reste en bouche est un goût un peu fade malgré le côté inattendu de ce changement de genre de musique.