« Spider-man, l’intégrale, 1968 » bien que d’un niveau globalement tout à fait honnête, n’est pas pour moi le meilleur cru des aventures du Tisseur de Toile.
Si les dessins de Romita secondé par Don Heck sont de très bonne facture, les affrontements contre le Docteur Octopus et le Caïd sont trop classiques pour être pleinement intéressants.
Celui contre le Vautour, ennemi que j’ai toujours trouvé d’un petit calibre, est en revanche plus intense et dramatique en raison de la vulnérabilité du héros au moment de la bataille.
Coté privée, cela stagne un peu, Parker se rapprochant toujours plus de la belle Gwen Stacy et de sa famille, composée essentiellement de son vieux père, capitaine de police à la retraite.
Il est à noter la similitude entre la situation de Parker très liée à la santé fragile de Tante May et celle de Gwen, liée elle à un père âgé finalement assez vulnérable.
Cette intégrale vaut donc surtout pour moi par l’épisode ou Parker fait la lumière sur la mort de ses parents en Algérie.
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