Sans être un chef d’œuvre absolu, « X-men, l’intégrale, 1975-1976 » contient déjà pour moi les germes du renouveau et des futurs chefs d’œuvres à venir.
Même si ils n’atteignent pas encore des sommets artistiques, les dessins de Cockrum sont pour moi considérablement plus fins et travaillés que ceux de Kirby, ce qui confère un coté plus réaliste et dynamique à la série.
A partir d’un effectif de personnage sans doute jugé ingérable par Claremont, un écrémage subtile a lieu, allant de pair avec une éviction progressive des anciens X-men comme Angel ou Iceberg que j’ai toujours trouvé beaucoup moins intéressants que les autres.
Les scénario sont habiles menant souvent à des affrontements fratricides (personnages possédés mentalement ou répliqués technologiquement) et mènent continuellement aux incessants changements géographiques aux quatre coins du globe qui font toujours fantasmer le lecteur rêveur que je suis.
Coté adversaire, les Sentinelles ou le Fléau font partie de valeurs sures de l’histoire des X-men et on retiendra l’événement sans doute le plus marquant de la saga : la première transformation de la douce en Jean Grey en inquiétant Phénix.
Ici Wein et Claremont créent progressivement leur univers et jettent donc les premières bases de l’une des plus prodigieuse saga du monde de la bande dessinée.
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