Shakespeares a-t-il existé ? Est-il vraiment ce qu’il prétendait être ? Cette controverse fait toujours couler beaucoup d’encre depuis plusieurs siècles. Différentes thèses s’affrontent, certaines farfelues, d’autres plus intéressantes. Cette fois c’est un mangaka qui s’y colle. Mais attention cela reste une fiction.
Bien documenté, on reconnait parfaitement les personnages historique comme Robert Cecil le comte de Salisbury,ou bien Élisabeth 1re. Un grand soin a été apporté aux décors comme par exemple le théâtre du Globe où se produisait la troupe de Shakespeares (par contre il y a peu de chance que la Reine en personne y soit allée car elle organisait des représentations privées dans son château). Même si la Reine vierge aime le théâtre et les lettres. L’ère élisabéthaine sera un âge d’or artistique et culturel pour l’Angleterre. Cependant à l’époque le théâtre avait mauvaise réputation. D’ailleurs les femmes n’avaient pas le droit d’être comédienne !
Les dessins sont soignés, et William est terriblement beau gosse, il faut bien l’avouer.
Ce qui peu surprendre dans ce premier volume c’est histoire dans l’histoire, puisque l’on quitte William pour retrouver Li une jeune immigrée chinoise à Liverpool. On suit avec intérêt ses aventures pendant une très grosse partie du volume en attendant de comprendre comment elle va s’imbriquer avec celle de notre dramaturge londonien.
Premier volume surprenant, donc, mais pas dénué d’intérêt. Je ne peux que vous conseiller la lecture de Seven Shakespeares, j’attends avec impatience la suite de ses aventures !