A condition d'y mettre les formes, même une blague de l'almanach Vermot peut être drôle, il suffit d'avoir le talent pour la raconter.
Pour Les Blondes, c'est la même chose. C'est du recyclage, mais avec un joli dessin et un découpage plaisant. Tout au plus remarque-t-on une petite perte de qualité (le filon n'étant pas intarissable). Bien sûr, ça n'atteindra jamais le niveau d'un Allen ou de Pierre Dac, mais ça reste agréable, à condition d'aimer le genre et de considérer l'axiome blonde=stupide comme une simple (et fallacieuse) hypothèse de depart. Ici, on rit gentiment d'un des classiques de l'histoire drôle et, depuis 23 album, on considère que Vanessa (personnage récurent de la série) fait un peu partie de la famille.
En clair, si vous aimez l'humour potache (mais jamais salace) cet album vous fera passer un agréable moment.