J'ai enfin terminé Claymore. Il faut dire que j'avais ce manga dans ma ligne de mire depuis quelques années, mais je le repoussais sans cesse pour telle ou telle raison sans jamais y revenir. Et en plus je dois avouer que j'avais peur d'y investir mes soirées après avoir lu le fameux Berserk tant les deux mangas sont comparés. Mais finalement Claymore a révélé avoir ses propres qualités, et malgré la même appréhension que j'avais en lisant le début des aventures de Guts, le récit de Claire a pris un chemin différent dans la dark fantasy et offre finalement peu de ressemblance à l'oeuvre de Kentaro Miura (Berserk)
Oui on a également droit à des démons, du sang, des membres mutilés et toute la panoplie de violence qu’on retrouve dans les mangas du même genre. La majeure différence est que quasiment tous les personnages... sont des femmes. D’ailleurs le titre « Claymore » évoque ses femmes guerrières qui portent cette épée massive du même nom, leur but étant de protéger les humains des Yomas, démons mangeur d’homme. On suit donc les aventures de Claire, elle aussi guerrière qui est vite accompagnée par Raki (un looser insupportable que j’ai détesté dans la première partie du manga) dans ses missions répétitives de poutrage de monstre jusqu’a révélation de son passé et du lancement de l’intrigue qui ne commence que bien plus tard si elle ne se noit pas dans tous ces combats infinissable mais qu'on arrive pourtant à apprécier.
Parce que voila, l’intrigue suit cette idée : un monstre super balèze apparaît et il est plus fort que prévu, mais après beaucoup d’efforts il finit par tomber et les personnages évoluent après chaque victoire. Et j’oserais même dire que ce schéma dure tout le long du manga. A ce stade je ne pouvais qu’appréciais l'ambiance froide et les dessins qui s'affirmaient de plus en plus au fil des tomes. Mais ce n'est qu'un peut plus tard, lorsque l’intrigue dévoilent ses grandes lignes et met en place les « exaltés », les « abyssaux » et les plans pour contrer l’organisation que j'ai commencé à prendre mon pied et à réellement apprécier l'effort du mangaka d'avoir rendu les combats nécessaires et d'avoir si bien façonné l'intrigue afin que les faiblesses et les évolutions de ses personnages collent aux situations scénaristique.
Mais les monstres sont surement ce que j’apprécie le plus dans les œuvres dark fantasy, surtout s’il sont originaux et ont tous des formes différentes. J’ai tellement aimé découvrir les formes démoniaques des guerriers de Griffith dans Berserk ! Et bien dans Claymore j’ai eu cette même excitation. Voyez donc par vous même !. Et bien je dois vous dire qu’avec cette panoplie de bebêtes, les combats sont restés fabuleux jusqu'au dernier tome...
Et finalement... Claymore s'est avéré plus sympathique que prévu. Les tomes se mangent si rapidement que j'ai dû lire tout l'intégrale en moins d'une semaine. Oui l'action est omniprésente, mais contrairement à d'autres mangas on comprend chaque mouvement, on sait où sont portés les coups et les gestes sont clairement dessinés. Je regrette quand même que la forme cache le fond, mais je peux que vous le conseiller si vous cherchez un manga du même calibre que Berserk, mais sans sa profondeur.