Il est toujours difficile de se faire une opinion sur une série en ne la commençant que par le dernier tome, mais c’est aussi ça la magie de recevoir des exemplaires en service presse (*), ça offre l’opportunité de découvrir une série qui se passe dans notre Bruxelles de la fin de la Seconde Guerre mondiale et nous fait part de la vie d’une journaliste autrichienne infiltrée dans la rédaction du journal « Le Soir ».
Même si j’ai loupé le contexte du premier album, j’ai trouvé l’histoire proposée par le duo Renaud/Gihef est intéressante sur plusieurs points. Tout d’abord, elle nous promène dans un Bruxelles que peu d’entre-nous ont connu, ensuite elle nous informe sur la façon dont les journaux ont collaboré avec les nazis (ici le journal « Le Soir » et enfin, et le point le plus important, les différentes enquêtes que Katja doit mener que se soit pour retrouver la trace de Degrelle ou élucider le mystérieux massacre de jeunes juives dans les abattoirs d’Anderlecht.
Niveau dessins j’ai trouvé la palette de couleurs peut-être un peu trop claire par rapport à la situation de l’époque et des faits à traiter et la manière dont certains visages sont mis sur papier ne sont pas à mon goût, mais pour le reste il n’y a rien à dire.
Ce second tome de « D’encre et de sang » est pour moi une bande dessinée qui, même si les enquêtes s’emmêlent un peu, mais c’est peut-être dû au fait qu’il me manque les informations du tome 1, propose une bonne intrigue policière et m’a donnée envie de lire le premier volume.
(*) Pour clarifier tout de suite, oui je reçois des services presse de la part de certaines maisons d’édition, mais, la politique du blog – enfin la mienne en tout cas – est de ne jamais (ou très rarement) écrire un article sur une bande dessinée pour la descendre. Si je n’aime absolument pas une bande dessinée je n’en parle pas si mon avis est plus mitigé j’en parlerai sans doute en expliquant pourquoi.
Mais au final comme pour toutes choses c’est une histoire de goûts et ce que je n’aime pas quelqu’un d’autre l’aimera.
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