Etat de veille par JulienQuotidien
Ah ! L'enfance ! On croit qu'elle va durer tout sa vie. Pire, on trouve qu'elle ne va pas bien vite. Et, d'un seul coup, on se rend compte qu'on est adulte ! (Et c'est intéressant de voir que, dans la narration, on passe d'un seul coup à la vie adulte !) Voici, en substance, le sujet de ce long récit où football et quatre cents coups se mêlent. L'ensemble est chapeauté par la menace d'une usine genre SEVESO à deux pas. Dommage qu'on ne sait pas trop où on veut nous emmener, à part vers cette nostalgie de l'enfance.
Graphiquement parlant, c'est du noir et blanc. On pourrait même croire à du stylo à bille. Pas réellement d'aplats mais plutôt des hachures. J'ai, personnellement, un peu de mal avec le style de ce dessinateur.