Quand la fin du récit est spoilé par le nom de l'artiste.

J'adore les récits de voyage et j'aime bien tout ce qui parle du japon, j'ai donc pris ce livre, même si au départ.... Julie Blanchin est super énervante : "A 29 ans j'avais déjà fait 2 missions en Amazonie, puis en Australie j'ai prévu de faire l'Antartique et je me retrouve coincée au japon."

Voilà, Julie se retrouve au Japon, temporairement, puis, y passe plusieurs années. Et pour le coup, ce qui est intéressan sur ce carnet de bord au fil des années, c'est qu'elle n'est pas une Otak' ou même une curieuse du Japon : elle se retrouve à vivre dans ce pays, puis à l'intégrer durant plusieurs années et à l'aimer.

Du coup, elle fait tout un tas de remarques assez basiques au départ (vous saviez qu'il existe des konbinis) mais elle a un point de vue quotidien qui est aussi une source de fraicheur (le charme des appartements japonais des années 70, la bouffe, les différents quartiers.) La bd offre une vision autre du Japon : d'abord celui des artistes chez lesquels Julie fait la teufs, puis les différents quartiers dans lequel elle se retrouve (y a même un quartier fréquenté par les sumos.)

Par contre, le fait que 6 ans soient concentrées en 240 pages donne l'impression qu'elle n'a pas trop galéré et qu'elle a eu pas mal de coup de pots. A noter tout un passage sur le tremblement de terre de Fukushima et la façon dont cela les a poussé à s'isoler pour pas grand chose.

Ha c'est rigolo, mais la couv' spoile la fin de la bd.

Et je sais toujours pas si j'aimerais le natto si on m'en donnait à manger. C'est déjà ça.