Tara n'a pas été tuée par Warren? Désolé je dois confondre... :)

Contrairement à Lanfeust et aux Naufragés d'Ythaques, qui ont fait pour l'un mon enfance et l'autre mon adolescence, je découvre tardivement l'autre monde connu d'Arleston: Opale et ses forêts.

Après deux tomes peu convaincants et une réputation de fin de cycle mauvaise, je me force à poursuivre la lecture de la série dans le cadre de mon objectif "marathon" - consistant à consacrer une période de l'année à un auteur, et cet été il s'agit d'Arleston justement.

L'amélioration des dessins reste la bonne nouvelle de cette troisième aventure, les visages m'ayant vraiment plu. Pour la caractérisation des héros, je n'ai malheureusement plus que mes yeux pour pleurer. C'est naze, cliché, inexistant pour Sleilo même. Et puis Tara... Soupire. J'avais adoré sa présentation tout en mystère et un retournement inattendu dans le second tome mais tout s'envole dès qu'elle intègre le groupe. Femme indépendante, forte et combative, on la touche pas, plus grande guerrière connue, bla bla bla... Arleston nous sort l'archétype de la guerrière dans les univers de fantaisie, commence une idylle pour l'instant à sens unique avec son héros. Bref c'est du gachis et je suis extrêmement déçu.

L'ambiance de la série ne me correspond clairement pas mais certaines idées m'ont plutôt plu sur ce troisième tome. J'ai apprécié l'hommage travaillé à DiscoWorld et la description intéressante du monde. Pour les péripéties et les personnages, je trouve Arleston très peu inspiré, avec un niveau qui me rappelle ses pires moments sur Lanfeust Odyssée.