Je viens de refermer le tome 3 de la guerre d'Alan et je suis encore rempli d'une belle émotion chaude et douce qui mêle compassion et tendresse. En fait, refermer ce livre c'est se sentir plus riche, plus ouvert et plus humain que jamais !
Quel formidable bonhomme que cet Alan Ingram Cope et quel formidable conteur il fait !
Son ouverture progressive à la vraie vie et au monde tel qu'il doit être vécu plonge le lecteur dans un tourbillon de réflexions philosophiques et de belles amitiés, parfois avec des personnages légendaires qui apparaissent tel Henry Miller au travers d'une lettre.
Sa tolérance, sa lucidité, son approche sincère des autres ainsi que sa fidélité en amitié concourrent à ce sentiment de complétude qui reste dans la tête et le coeur après avoir terminé ce dernier tome de "sa" guerre bien à lui.
Heureusement il me reste encore son enfance à lire !
Et bravo à Emmanuel Guibert qui a eu le génie de s'effacer devant le héros de son histoire pour mieux nous laisser en jouir. Seul un grand talent peut se permettre une telle modestie !