L'arrivée des militaires relance la série alors qu'on finissait par s'endormir. On s'attache immédiatement à l'équipage, Arleston retrouve du mordant dans l'humour et Floch assure sur leur design, bien que durant la lecture certains de ses raccourcis graphiques m'ont gêné.
L'action est au-rendez vous dans cet affrontement entre la sf et la fantaisie, en l'occurrence les Morloch contre les lasers et la magie qui vient s'en mêler.
Au niveau des personnages, Narvarth évolue enfin dans son duel contre la bête d'Ythaq (qu'on pourrait considérer comme un Magohamot maléfique). Par contre, gros soupir pour les deux filles qui complètent le trio de héros. Callista revient à son éternel comportement de sal**** et de p***. Quant à Granite, elle se contente de suivre et oublie son caractère rebelle.
Je suis par ailleurs très content qu'Arleston retrouve de l'inspiration dans l'exploration du monde.
En conclusion, la série s'est certes essoufflée après le tome 5 mais ses principales qualités reviennent sur le tapis dans ce tome 8, bien que de nombreux défauts demeurent.