Arleston sort du triptyque héros + monstre + héroïne(s) (Lanfeust, les forêts d'Opales). Il adopte une équation plus simple composée d'une seule héroïne et de Merlin, monstre à sa façon (sorcier immortel et vicelard).
Le pitch semble prometteur : les héros doivent faire renaître la magie ancienne dans une Europe convertie au christianisme, à l'aube de l'an 1000. Pourtant la sauce prend mal et on suit sans trop d'intérêt les aventures des deux pieds nickelés, composées de péripéties sans originalités. Le dessin lui-même semble imprécis, c'est sans doute une volonté délibérée des auteurs mais je ne vois pas trop l'utilité de la chose. Dommage, car le bestiaire mythologique énorme entre les fées, dryades, sorcières, farfadets et même dieux romains avait du potentiel. Mais il faut croire qu'Arleston s'est senti à l'étroit dans un univers qu'il n'a pas créé de toutes pièces.
(3 tomes lus).