Un dessin toujours aussi simpliste et désagréable, pas aidé par une mise en couleur à côté de la plaque.
De son côté, Arleston ne se tracasse pas et continue en mode automatique: caractérisation inexistante, péripéties qui s'enchaînent sans subtilité, trame narrative prévisible. Le pire demeure l'évolution psychologique de Cixi, complètement ratée alors que c'était censé être le sujet de la série. Le coup du miroir simplifie la tâche du scénariste, la description pitoyable d'Eckmül (oh toutes ses connaissances sont mortes, pauvre chou...) fait soi-disant naître une conscience tandis qu'elle découvre "par hasard" que jouer les justicières c'est cool.
Des scènes sont directement reprises de Lanfeust de Troy, et c'est une erreur car on se ramène à une pure comparaison graphique qui affaiblit encore davantage ce spin-off bâtard.
Ce qui me fait relever la note d'un point, c'est la présence du charismatique Thanos. De son côté, le méchant phare de Lanfeust sonne juste et j'aime le couple étrange que les deux formes.