Cette bd regroupe deux choses que j'aime bien dans les bds autobiographique :
- Le narrateur a une enfance marqué par des tonnes de réfèrences pop-culturelle : Dans d'autres bds comme "Le petit Christian" ça serait John Wayne ou Mitchum, ici c'est Bruce Lee et les Super Robots.
- Le narrateur a une enfance marqué par une dictature aux lois stupides : Bon, ici, plus que Persepolis, c'est plutôt une loi martiale, mais on y retrouve cette forme de résistance face à des règles stupides, ici pour pouvoir faire du "breakdance" ou pour se faire pousser UNE mèche de cheveux rebelle.
Bref, la collection de souvenirs vraiment bien racontés par Sean Chuang, permettant un instantané de la société Tawaïnaise à cet époque et d'apprendre assez de trucs assez marquant à la fois sur ce pays mais aussi sur la génération que c'était. La plupart des récits sont assez distrayant même si j'ai quand même une préférence pour l'histoire des cheveux coupéss et le dernier récit sur les misères de la colocation.
Mais surtout cette bd m'a apporté la HONTE. Sean Chuang raconte qu'étant gosse il a bavé pendant des mois sur un "super robot" transformable dont il voyait le modèle dans la vitrine et qu'il n'a jamais pu le payer parce que c'était trop cher. Et.... j'ai eu le même (exactement le même modèle) à l'âge de 5 ans..... Et je l'ai pété.
Je me suis senti super coupable, 30 ans après.