Des idées quelque peu originales pour cet opus qui tacle ce nouveau féminisme omnipotent qu'on ne peut contrarier, avec aussi une certaine misandrie tellement contemporaine sinon intolérante envers l'homo erectus...
On se serait davantage attendu à trouver ce genre de propos dans le nouvel essai d'un philosophe influencé par Foucault ou par Heidegger, et non dans le dernier Ric Hochet. Mais en même temps, on est dans le Quartier latin, et au fond c'est un peu normal, non ?
Dommage donc que le reste du récit ne tienne qu'assez peu la route (on devine très vite qui est le coupable), et que la dérision de "R.I.P Ric" soit laissée de coté: visiblement l'orientation de cet album est ici un peu plus commerciale, au lieu de la part plus sombre du héros de Tibet et Duchâteau..
Suite au prochain numéro.