L'idée d'adapter un script cinématographique fait par un philosophe sur un autre philosophe en bande dessinée produit quelque chose d'assez insipide.
L'histoire de la vie de Nietzsche devient un résumé de deux lignes où la sœur devient un porsonnage aussi profond que Bellatrix Lestrange(Helena Bonham Carter) dans les films Harry Potter. Nietzsche est maudit mais en avance sur son temps...bref...on tourne vite en rond.
La seule "originalité" graphique qui justifie la sortie d'une bande dessinée sont les passades dépressives de Nietzsche, où le dessin perd ses couleurs et utilise des formes plus primitives. Ce procédé, assez peu intéressant, est utilisé à l'extrême. Zarathoustra, qui a pourtant un énorme potentiel graphique, est ici une espèce de chaman Africain comme on peut en voir dans les vieilles comédies françaises des années 80 où les personnages prennent de la drogue.
L'idée est bonne, mais fallait se lâcher un peu plus, un peu comme Joann Sfar avec Gainsbourg.