Reprenant les 3 trois lois de la robotique chère à Issac ASIMOV, l’éditeur Soleil propose la collection Androïdes dont le titre est explicite.
L’originalité de cette série réside dans le changement d’auteurs à chaque volume.
Dans ce volume, en 2095, le G8 se réunit sur une station orbitale servant d'hôtellerie de luxe.
Mais la station est piratée par un groupe d’opposants revendiquant son animosité au développement d’androïdes trop perfectionnés devenant potentiellement dangereux.
Le scénario utilise classiquement le huis clos dans une station spatiale où vont s’affronter les opposants, les services de sécurité et le groupe d'intervention.
Les combats restent basiques et s’abîment pour certains dans un manque de réalisme.
Globalement, l’histoire souffre d’un sentiment de déjà vu même si les rebondissements malmènent les protagonistes.
Il manque cette touche d’originalité indescriptible qui fait la différence pour captiver le lecteur.
A noter que les androïdes passent indéniablement au second plan, servant de faire valoir ce qui s’oppose au titre de la collection et aux précédents.
Néanmoins, le volume reste plaisant.
D’autant que le graphisme est de qualité, une constante chez l’éditeur Soleil.
A noter une fin plutôt immorale.
A lire pour se détendre