Olis ayant quitté l'aventure à l'issue du tome n°8, c'est un jeune dessinateur qui prend la relève en l'occurrence Stedo. Si ce dernier met toute la bonne volonté du monde à reprendre le flambeau, le choc est tout de même assez rude. On est loin de la qualité d'Olis, dont le dessin était parfaitement travaillé.
Si on reconnait sans souci les personnages, la rupture n'en reste pas moins brutale. On a clairement l'impression de lire une toute autre BD. D'autant que j'ai trouvé que les décors manquaient également de vie, des cases souvent vides là où Olis avait l'art d'agrémenter le garage de détails.
Si le scénariste n'a pas changé de nom, on est également en rupture complète avec ce qui se faisait précédemment. A nouveau dessinateur, nouveau garage et donc énormément de gags qui tournent autour de ce fait.
Ce n'est malheureusement jamais drôle, tout au plus cela fait sourire.
On a clairement perdu le charme et la qualité d'antan, en espérant toutefois que ce ne soit qu'un faux pas.