Je pense que la plus grosse partie du travail sur cette BD est celle qui ne se voit pas.
On devine une recherche documentaire très poussée dans de nombreuses directions, avec de nombreuses interviews, de la documentation...
J'imagine qu'il a fallu organiser cette masse de travail, sélectionner, identifier ce qui est essentiel et ce qui est plus secondaire, tout en gardant des fois des anecdotes qui donnent de la fraicheur au récit.
Et le dessin permet de rendre ce travail à la fois plus aéré, plus facile à lire et plus humain. Il permet de créer de l'empathie avec les personnes concernées.
Il y a quand même des effets pervers. Après lecture, ma femme a exprimé l'envie d'acheter une 'case' en Guadeloupe et en Martinique... Une autre forme de colonisation ;)