Mon enfance a été bercée par de nombreux dessins animés. Parmi ceux qui m’ont marquée : Princesse Sarah. Lorsque j’ai vu qu’il existait désormais une bande-dessinée reprenant cette histoire, je me suis précipitée dessus. Même si je l’ai beaucoup appréciée, il faut dire que j’ai été un tout petit peu déçue… Mais cela tient surtout à l’engouement qu’il y a eu autour de cette BD.
Afin de parfaire son éducation, Sara est envoyée en Angleterre par son père dans un pensionnat réputé de Londres. Là, elle y découvrira un autre monde, différent de tout ce qu’elle a pu connaître jusqu’ici. Dotée de qualités dignes d’une princesse et en possédant la fortune, Sara attise toutes les jalousies. Elle devra alors apprendre à évoluer dans ce monde et faire face à la jalousie et à la mesquinerie de ceux qui l’entourent, d’autant plus que tous attendent avec impatience que sa chance tourne…
Ne serait-ce que par sa couverture, Princesse Sara attire le regard. Visuellement, cette bande-dessinée est un régal pour les yeux. Si certains lui reprochent ses dessins trop proches du manga, personnellement, j’ai adoré. Les personnages sont magnifiques et même si les décors sont un peu moins bien travaillés que le reste, le tout est très agréable à voir.
Passons à l’histoire maintenant. N’ayant jamais lu le roman original de Frances Hodgon Burnett, je ne pourrais vous dire si la bande-dessinée y est fidèle ou pas. Dans les grandes lignes, j’ai trouvé que ce premier tome était très similaire au dessin-animé, les personnages ayant même une très forte ressemblance physique. L’originalité vient surtout de la petite touche steampunk qui a été rajoutée. Les automates sont très présents dans ce livre : que ce soit en poupée pour enfant, en pigeon-facteur ou en bonne, les automates font désormais partie intégrante de la vie des gens. La famille de Sara a d’ailleurs bâti sa fortune sur leur commerce, s’assurant des revenus considérables et une place en haut de l’échelle sociale. Mais un jour le père de Sara décide d’investir dans les mines de diamant, un commerce plus risqué. Or, en agissant ainsi, il met en jeu toute sa fortune et, de fait, celle de sa fille.
Ce premier tome de Princesse Sara reprend une histoire très connue et maintes fois revue. Bien qu’il se détache du dessin-animé par une petite touche fantastique, il reste très fidèle au dessin-animé. Si cet aspect steampunk ne m’a pas dérangée outre mesure, j’attendais, compte tenu des avis particulièrement élogieux, quelque chose de plus original encore. J’ai l’impression que ce côté fantastique n’est là seulement que pour donner le change. Néanmoins, il ne s’agit là que d’un premier tome et j’espère que la suite saura conquérir mon cœur définitivement !
Marie