Istin et Dellac terminent leur histoire avec un quatrième tome plutôt convaincant, qui permet surtout de constater que les auteurs n'ont pas tiré en longueur leur BD. J'ai toujours un respect un peu plus prononcé pour ceux qui savent s'arrêter et ne pas tirer jusqu'au bout pour dire de ramasser de l'argent au point d'en délaisser la qualité.
Cette BD porte bien son titre, puisqu'on en vient à la révélation et au dénouement de toute l'histoire. Pas vraiment de grosses surprises, hormis une peut-être. Le final se veut être une grande réunion de tous les intervenants où chacun va avoir son rôle à jouer.
C'est aussi l'heure du bilan au niveau de l'histoire. Le Cinquième Evangile n'est pas vraiment une bande dessinée inoubliable mais elle aura eu au moins le mérite, durant quatre tomes, de proposer quelque chose de qualité.
Le dessin a par ailleurs évolué entre le premier et le quatrième tome. D'ailleurs, le changement le plus marquant se fait certainement avec ce dernier album. Surprenant de voir la manière avec laquelle Dellac propose un dessin totalement différent, avec des expressions de visages qui me semblent nettement plus travaillées.
Au final, j'ai quand même pris du plaisir sur l'ensemble de cette BD, même si le scénario manque parfois d'originalité.