Le comics de super-héros le plus burné de la planète
Après avoir quitté Marvel pour fonder Image Comics avec ses petits compagnons Jim Lee, Marc Silvestri, Rob Liefeld et Todd Mac Farlane, la première création de Erik Larsen fut le Savage Dragon. De tout ses compagnons, il est encore le seul à écrire les histoire de son personnage et n'a pratiqué jamais confié l'écriture ou le dessin d'une histoire à personne d'autre.
Imaginé par un gosse pour de grands gamins, le Savage Dragon est tout ce qu'un comics de super-héros devrait être si il n'était pas gouverné par des principes commerciaux pour convenir à un large public. L'histoire commencé au numéro un n'a jamais été rebooté pour des questions éditoriales et continue d'évoluer.
Rien que dans ces vingt premiers numéros, les évènements qui viendront bousculer la vie du Dragon aurait pu alimenter la vie de cinq personnages différents pendant deux ans.
Violent, masculin et rigolo, le Savage Dragon impose très vite son style de combat contre le crime sans tomber dans la violence gratuite de ses compagnons de maison d'édition que l'on retrouve encore dans ces pages mais qui disparaîtront progressivement avec le temps. Le charme du Savage Dragon est d'avoir tout un univers riche en personnage qui tourne autour de lui. Plus que les héros, se sont souvent les super vilains que l'on apprécie le plus à voir évoluer ou à retrouver simplement de pages en pages.
La galerie de personnages crée par Erik Larsen est digne de rejoindre celle crée par Jack Kirby dans toute son inventivité, et ce n'est pourtant là que le début de la vie trépidante du Savage Dragon.