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Série qui m’intriguait par son succès, je m’étais essayé à l’anime pour voir si le pitch pouvait me plaire. L’univers médiéval fantasy avec des accents de légendes arthuriennes avait su m’attirer, tout autant que certains protagonistes (comme Ban) sortant du lot. Une (re)lecture récente du manga m’a permis de mieux cerner ce qui me plaît dans Seven Deadly Sins, mais aussi les éléments qui me gênent. Car si Nakaba Suzuki a créé un univers classique dans sa forme, mais efficace dans sa construction, il demeure des éléments qui auraient mérité des améliorations. Je pense notamment au traitement des personnages féminins et de la plupart des relations. Je m’en vais détailler, dans cet article, mon ressenti.
‼️ L’article contenant des spoilers, je vous conseille de le lire si vous connaissez déjà la série ou si les spoilers ne vous gênent pas. ‼️
Dans un pays fort, fort, lointain…
Il y a dix ans, les Seven Deadly Sins, une bande de mercenaires, s’est rebellée contre les Chevaliers Sacrés, gardiens du royaume de Liones. Depuis, les mercenaires ont disparu et personne ne sait ce qu’ils sont devenus. La princesse Elizabeth les cherche désespérément alors que le royaume est sous le joug des Chevaliers Sacrés qui se sont rebellés contre le roi. Sa route croise celle de Meliodas qui va l’aider dans sa quête.
L’auteur commence avec un début classique, mais cela ne me dérange nullement. Au contraire, mieux vaut débuter avec quelques informations pour mieux découvrir l’univers, par petites touches, aux côtés des personnages plutôt que finir noyé sous la masse d’informations. Britannia, le pays où se déroule le récit, reprend tous les codes du medieval fantasy. On retrouve les multiples races qu’on a l’habitude d’y croiser telles que les fées et géants sans compter des professions comme les chevaliers et sorciers.
Tout en faisant des clins d’œil évidents à des tropes connus du grand public (qui n’a jamais entendu parler des fées ?), Nakaba conçoit sa propre version des éléments du medieval fantasy. Ainsi les géants sont liés à la terre conférant à leurs compétences des éléments comme la glaise, le fer… Les fées sont retranchées dans une forêt sacrée afin de préserver leur espèce, mais aussi la Fontaine de Jouvence.
Quant aux références arthuriennes, elles se glissent aussi bien dans les noms des personnages que des lieux traversés. Certaines sont plus évidentes que d’autres. Difficile de ne pas voir celle concernant Arthur, un personnage que l’on nous présente comme voué à accomplir de grands exploits et roi de Camelot. Plus subtil, le couple principal, Meliodas et Elizabeth, fait référence aux parents de Tristan, personnage connu pour sa relation tragique avec Iseult. Le manga peut être apprécié sans être un connaisseur pointu de la légende arthurienne, mais cela reste un élément intéressant à analyser pour qui s’y connaît.
Seven Deadly Sins présente un récit de voyage initiatique avec des personnages parcourant le monde afin de retrouver des individus d’une autre époque. Une épopée aux allures de quête qui colle très bien à l’univers merveilleux où il se déroule avec des rencontres d’êtres atypiques, des tournois (qui sont l’occasion de montrer les compétences des personnages) et des moments d’émotion. Pour autant, tout n’est pas tout rose à Britannia.
Un usage malaisant du fan-service
Je suis assez client du fan-service, tout en respectant des limites. Déjà j’apprécie quand celui-ci touche indistinctement les personnages quel que soit le genre, dans un souci d’équité pour contenter tout type de public. Même si, soyons honnête, cela reste monnaie rare et, le plus souvent, cela ne touche que les personnages féminins. C’est pour ça que j’apprécie le fan-service chez Oh!Great qui touche tous les genres, et sans aucun complexe.
Surtout, je n’apprécie absolument pas quand cela devient de la scène fantasmée sur des éléments tels que les agressions sexuelles et le viol. Ni quand cela implique des personnages mineurs, voire pire avec des relations jouant sur l’ambiguïté adulte / mineur.
Seven Deadly Sins coche, malheureusement, plusieurs cases là-dedans. Commençons par le couple principal : Meliodas et Elizabeth. Avant même qu’ils soient ensemble, et ne sont donc que des compagnons de route, Meliodas va avoir une conduite très critiquable auprès d’Elizabeth. N’importe quelle situation va lui servir de prétexte pour tripoter Elizabeth que ce soit à la poitrine ou aux fesses, ou lui faire porter des tenues la sexualisant, tout en sortant des arguments creux pour expliquer son geste.
Et cela commence dès le premier tome et revient souvent, bien trop souvent. Avec, en face, une Elizabeth dont on ne sait pas si elle supporte la situation sans rien dire parce qu’elle est gênée ou qu’elle lui est redevable de son aide et n’ose rien dire. Le comportement de Elizabeth n’est pas sans rappeler celui d’une personne tétanisée face à une agression. Même si, bien plus tard, elle répond favorablement aux gestes de Meliodas (étant tombée amoureuse), cela n’efface nullement le comportement de son partenaire. Sachant qu’il continue à agir ainsi, en public, sans aucune gêne.
D’autant plus que, comparé à Elizabeth, Meliodas a un physique presque infantile malgré son grand âge. Un contraste avec lequel l’auteur joue aussi avec Zeldris, le frère de Meliodas. Amoureux de Gelda, une vampire, chaque scène lui permettant des retrouvailles avec sa moitié se conclut… avec Zeldris calant sa tête contre les seins de Gelda. Tout comme son frère, Zeldris a un physique proche d’un enfant, ce qui rend la scène encore plus dérangeante.
Si Ban et Elaine forment un joli couple, d’autant plus avec le passif qui les lie, l’auteur joue encore sur le contraste adulte / enfant qui rend la moindre interaction malaisante. Elaine est une fée et est dotée d’un corps d’enfant. Les fées n’obtiennent leurs ailes qu’à leur majorité. Or, même quand cela arrive, Elaine demeure avec ce même physique, loin du corps de jeune adulte qu’adopte son frère King quand, lui aussi, atteint sa maturité. D’un côté, on a donc Elaine, fée gracile qu’on présente comme la Vierge gardant la Fontaine de Jouvence. De l’autre, Ban, un humain voleur qui est arrivé jusqu’à la forêt, attiré par la légende.
Un fait va séparer les deux amants, un élément tragique que je préserve pour la découverte de ceux qui n’auront pas lu le manga ou vu l’anime. Toujours est-il que les retrouvailles vont s’accompagner d’un langoureux baiser. Ce qui aurait pu être une scène touchante fait tiquer de par cette différence d’âge physique. Certes Elaine est plus âgée que Ban, mais elle demeure une enfant physiquement et aussi du fait qu’elle n’a pas atteint sa maturité en tant que fée, en cet instant. Sans cela, le couple aurait pu devenir encore plus touchant et les scènes de passions entre les deux n’auraient pas représenté une gêne. Si moralement ils sont adultes, physiquement Elaine demeure une enfant de dix ans qui embrasse un homme de vingt ans.
Le couple le plus sain de la série, au sein des personnages principaux, n’est autre que Diane et King. Leurs émois font songer à ceux d’adolescents, ce qui s’accorde à leurs physiques. Même lorsque King devient une fée adulte, Diane ayant un physique de jeune femme, le contraste n’est pas aussi choquant qu’avec les autres protagonistes. Il y a bien quelques scènes où l’auteur joue sur le fait que Diane est une géante (comme la fois où elle se baigne dans un lac et King voit tout en grand plan), mais cela reste mineur et plus utilisé pour montrer les émois des personnages, très maladroits. On remerciera quand même Merlin d’avoir créé une potion permettant à Diane d’avoir une taille humaine.
Il existe aussi quelques couples, au sein des personnages secondaires, qui dévoilent des relations saines entre adultes. Mais elles demeurent très pauvres en développement avec quelques scènes rapides qui nous permettent juste d’apprendre que les protagonistes ont noué une relation sentimentale. Les sœurs d’Elizabeth sont ainsi proches, chacune, du Chevalier avec qui elles étaient liées depuis des années, transformant leurs relations en une évolution classique du chevalier proche de sa princesse. Matrona, une géante et mentore de Diane, s’est acoquinée d’un humain jusqu’à servir de mère adoptive aux enfants qu’il a eu d’un premier mariage. Derrierie et Monspiet, deux démons, tentent de vivre une existence simple et se chicanent comme un vieux couple. Ces liaisons contrastent encore plus avec celles placées au cœur du récit. On se demande pourquoi l’auteur n’a pas mieux travaillé ses couples principaux.
Le syndrome de la princesse en détresse
L’autre élément dommageable de Seven Deadly Sins demeure son traitement des personnages féminins. A vouloir imprégner son univers des codes du medieval fantasy, Nakaba Suzuki en adopte aussi certains archétypes qu’on aimerait voir enfin évoluer. Hormis Merlin, au sein du groupe principal, les personnages féminins sont voués à être sauvés par leurs compagnons et ne possèdent que de très rares moments où elles brillent par elles-mêmes. Merlin dénote par son comportement de femme émancipée, capable de se débrouiller seule sans l’aide de personne.
Même en apprenant sa nature d’être divin, et en découvrant ses pouvoirs, Elizabeth demeure un personnage passif, voire pacifique. Elle ne combat que très rarement et va souvent se contenter d’observer, voire soutenir émotionnellement Meliodas. Arrivée vers la fin du manga, elle va tenter d’aider Meliodas à revenir sur le droit chemin, mais son action demeure mineure comparée au reste du groupe. Elizabeth vit pour, et à travers, Meliodas. Elle est littéralement la princesse en détresse.
C’est le cas aussi d’Elaine. Définie par son statut de Vierge à la fontaine, rien que son titre met l’accent sur la pureté du personnage, qui plus est préservé du monde extérieur par la forêt des fées. Il faudra l’arrivée de Ban pour briser ses anticipations et lui ouvrir les portes d’un autre monde. Tout comme Elizabeth, Elaine finit par vivre qu’à travers sa relation avec Ban, éclipsant même ses liens avec son frère King. Elle est celle qui est prête à se sacrifier par amour (plusieurs fois) et qui soutient son compagnon, quelle que soit la situation.
Concernant Diane, elle est présentée au début comme étant follement amoureuse de Meliodas, vouant à son capitaine une admiration sans borne. Des évènements ultérieurs vont démontrer que la jeune femme a toujours été amoureuse de King, mais que celui-ci avait effacé sa mémoire pour lui éviter de souffrir. Que ce soit King ou Meliodas, Diane finit par se retrancher derrière eux, alors même qu’elle démontre, par moments, qu’elle peut combattre. Elle dénote d’ailleurs au sein des géants, race guerrière par excellence, en refusant de participer à de vains conflits. Si elle est plus active que Elaine et Elizabeth, Diane finit souvent par être un personnage qui va être protégé, et non l’inverse.
Jericho partait sur des bases intéressantes et demeure mon personnage féminin préféré, malgré une évolution que je trouve ratée. Disons qu’au vu du postulat de base, Jericho aurait pu se démarquer du casting féminin en adoptant, comme Merlin, une figure de femme libre. Membre des Chevaliers Sacrés, la jeune femme cache sa véritable identité sexuelle de peur que celle-ci ne soit qu’un obstacle. Elle est persuadée qu’elle doit être assez forte afin qu’on ne la juge pas en tant que femme mais à l’aune de ses capacités. L’univers de Seven Deadly Sins adopte le ton patriarcal qu’on accole bien trop souvent au medieval fantasy (alors qu’un univers où tu croises des dragons et des géants, une femme aventurière ne devrait pas faire sourciller, mais passons).
Sa rencontre avec Ban (ou plutôt un duel se soldant par la défaite cuisante de Jericho) pousse la jeune femme non seulement à vouloir remplir son rôle de Chevalier en rattrapant l’ancien prisonnier, mais titille aussi son questionnement sur son identité. Peut-elle être à la fois une protectrice du royaume et embrasser sa nature de femme ? Une de ses collègues, Guila, l’assume pleinement, pourquoi pas elle ? Jericho tombe rapidement amoureuse de Ban et va l’accompagner dans ses aventures, secondant l’homme pour retrouver sa dulcinée, consciente qu’il ne l’aimera jamais. Le passage où elle porte Ban et Elaine sur son dos pour les mettre à l’abri, tout en étant à bout de forces, force le respect.
Malheureusement, Jericho finit, comme les autres protagonistes féminins, à ne vivre qu’à travers celui qu’elle aime. Ses émois envers l’homme sont souvent le sujet de blagues et, soyons honnête, après le retour d’Elaine, Jericho sert surtout à tenir la chandelle. Il y avait pourtant du potentiel avec ce personnage.
Il existe bien quelques personnages féminins, en dehors du casting principal, qui arrivent à tirer leur épingle du jeu. Mais elles sont peu nombreuses et, surtout, peu développées comparés au casting central. Viviane aurait pu être marquante en tant qu’antagoniste. Son amour pour le Chevalier Gilthunder vire à l’obsession maladive au point où elle est prête à tuer celle qu’il aime, à le capturer et l’enfermer pour qu’il ne soit qu’avec elle. Mais voilà, on se retrouve avec un personnage qui ne vit qu’à travers une relation amoureuse (à sens unique et maladive). Le fait qu’elle soit une apprentie de Merlin est très vite éclipsé, alors qu’il aurait pu permettre l’émergence d’une antagoniste sur le plan des capacités magiques. D’autant plus que, dans la légende arthurienne, Viviane est celle qui arrive à retourner les sorts de Merlin contre lui pour l’emprisonner.
Des héros forgés par leurs principes
A côté, des personnages brillent au sein du casting et ont su me plaire aussi bien par leurs idéaux que leurs caractérisations.
Ban, membre des Seven Deadly Sins, est surnommé le Renard de l’Avarice. Voleur souhaitant s’accaparer tout ce qu’il voit, sa route finit par le mener à la Fontaine de Jouvence, conservée dans la forêt des fées. C’est au cours de cette aventure qu’il fait la rencontre d’Elaine, son premier et seul amour qui va se sacrifier pour lui alors que des démons investissent les bois. Depuis ce jour, Ban n’aura de cesse de revenir à la forêt pour veiller sur l’enveloppe charnelle d’Elaine et confier son sang à la Forêt pour qu’elle refleurisse, Elaine le lui ayant fait boire pour qu’il survive face aux démons. Si sa nature immortelle lui permet d’agir en véritable casse-cou, elle représente aussi un poids, lui rappelant le sacrifice d’Elaine. Ban est un personnage qui a survécu plusieurs fois grâce au sacrifice des siens.
Plus jeune, enfant des rues, il dut sa survie à un homme-renard qui s’occupa de lui comme un second fils. Sauf, qu’un jour, l’homme dut choisir entre secourir Ban et sauver son propre fils. Le choix condamna Ban, mais aussi le fils-renard qui était déjà mort à l’arrivée du père. Loin d’en vouloir à son père adoptif, Ban soutient même son choix alors qu’il le retrouve des années après. Un passage qui m’a particulièrement touché aussi bien dans le parcours du personnage que par la relation père/fils tissée entre les deux personnages. C’est, à mes yeux, un des liens les mieux écrits de la série.
Fidèle aux quelques amis qu’il possède, Ban est un homme de principes qui se donne à fond pour ceux auxquels il tient, allant jusqu’au Purgatoire pour aller chercher Meliodas qu’il considère comme un ami. Ne parlons même pas d’Elaine pour qui il est prêt à tout. Au point où, alors que Meliodas est en danger, il attend l’approbation de sa compagne pour aller l’aider. Jericho fait aussi partie des rares personnes ayant ses faveurs, la considérant comme une petite sœur. Il la définit comme la seule humaine auprès de laquelle il se sent bien.
Escanor est, à mes yeux, celui qui représente le mieux son péché. Surnommé le Lion de l’orgueil, Escanor voit sa force croître et décroître selon la position du Soleil, reprenant ainsi le mythe de Gauvain, personnage de la légende arthurienne. Au midi, il atteint son plein potentiel tandis que, à la nuit tombée, il redevient un simple gringalet.
Son caractère va de pair avec ce changement physique. Peureux et réservé la nuit, en plein jour c’est un colosse se pensant supérieur aux autres qui se lève. Et de puissance, il n’en manque pas, à tel point que l’on se demande où se situent ses limites.
Mais plus que son potentiel, c’est son caractère qui m’a plu ainsi que les retombées d’un tel pouvoir sur un simple humain. Car si Escanor s’en vante, sa force a été perçue comme une malédiction par ses parents à tel point qu’il a dû fuir son pays pour ne pas être tué. Les véritables origines du pouvoir d’Escanor permettent de justifier sa surpuissance et nuancer le personnage.
Ce dernier brille lors d’une ultime confrontation, non sous sa forme de colosse, mais celle du petit maigrichon prêt à mourir pour ses amis. Un combat qui montre combien le personnage a évolué, en dehors de la carapace du Lion de l’Orgueil, et qui mérite le titre de héros. Difficile de rester insensible alors que Escanor est blessé de tous les côtés, mais tente de rester debout malgré tout. Retrouvant une dernière fois sa pleine puissance, Escanor brille au point de se consumer jusqu’au dernier souffle. Un moment intense où le personnage aura tout donné pour aider ses amis.
En résumé
Le défaut de Nakaba Suzuki a été de si bien s’inspirer du medieval fantasy qu’il en a repris tous les composants, dont ceux fleurant une autre époque. N’a-t-on pas déjà assez vu de princesses en détresse à sauver ? Que des personnages soient plus enclins au pacifisme n’est nullement un mauvais choix, bien au contraire. Mais je trouve qu’on est passé à côté de potentiels gâchés, de personnages qui auraient mérité d’être davantage mis en avant comme Jericho qui aurait pu être une Chevalière assumant son identité sexuelle et devenant une fière combattante. L’auteur aurait eu tout à gagner aussi en évitant d’accoler des physiques infantiles à ses protagonistes. Bien des passages tombent à l’eau à cause de ce choix graphique.
Je ne déteste pas pour autant Seven Deadly Sins. J’en ai apprécié la (re)lecture mais, nombre d’éléments m’ont gêné, et elle ne rentre pas dans mon top, et ce n’est pas celle que je recommanderais en priorité. L’usage du fan-service m’a fait ressentir un malaise, et ce plus d’une fois. J’ai trouvé aussi que le manga terminait mettait trop de temps à se conclure avec l’apparition du Chaos, plus annonciateur de ce qui va se dérouler dans Four Knights of the Apocalypse que nécessaire pour conclure Seven Deadly Sins.
Par curiosité, je me suis essayé à Four Knights of the Apocalypse, la suite de Seven Deadly Sins. L’humour à la Dragon Ball m’a séché et je sais que la série ne saura pas me convaincre, même sur la durée. Si Dragon Ball fait partie de mon enfance, je trouve que c’est une série d’un autre temps dont l’humour ne peut plus fonctionner maintenant. Un petit garçon qui prend son bain avec une femme adulte, tous deux nus, et qui commente ses parties intimes, ça ne passe pas. L’auteur remet en place un autre couple cette fois adolescent et gamine, et non, ça ne passe toujours pas pour moi. Même si le garçon en question atteint l’âge adulte, sa fiancée demeure mineure au vu de leur différence d’âge.
Après, à vous de vous faire votre propre idée en lisant vous-même la série ou en tentant de vous en approcher par le biais de l’anime. Chacun ses goûts !