One Shot de Hitoshi Iwaaki, principalement connu pour avoir écrit Parasite, on a ici deux histoires distinctes, et très différente l'une de l'autre avec pour point commun le contexte de l'ère Sengoku, et la mise en lumières de certains aspects et enjeux guerriers de l'époque.
1ere histoire : Suite à une évolution de la situation d'un royaume, il va être question de déplacer le siège de celui-ci. On va ici principalement suivre les échanges entre le seigneurs et ses vassaux sur la futur localisation de ce Château. Doit on tirer profit de la prospérité en temps de paix ou fortifier un endroit sûr dans l'expectative d'une guerre ? C'est un vrai conflit idéologique entre une vielle génération conservatrice forgée par la Guerre, et une nouvelle qui en a été épargnée, plus enclin vers l'avenir. L'enjeu étant finalement ici de se préparer à s'intégrer dans une nouvelle air.
2e histoire : Une jeune femme, issue d'une famille d'agriculteurs va, en contexte de Guerre, assister au massacre de sa famille avant de se faire violer par un groupe de guerrier. Elle va ensuite quémander de l'aide et se faire former au maniement de la lame auprès d'un des meilleurs sabreurs du pays dans le but de se venger. Plutôt classique, on va pas mal se concentrer sur la relation maître/élève, les atrocités que peuvent provoquer la guerre et certaines coutumes et traditions guerrières de l'époque.
Ces deux histoires bien que brèves sont très efficaces, c'est construit avec précision et minutie, chaque dialogue ou détail y est important, le tout est finalement très riche malgré la longueur (160 pages pour la première et 140 pour la seconde). Le dessin aussi est très efficace, bien que le trait soit assez simpliste, il sert très bien le récit, le tout est fluide malgré la quantité impressionnante d'information, et il fait parfaitement son travail quand il est question de représenter avec intensité la violence de certaines scènes.