Crescendo Maestro.
Critique jusqu'au tome 12. Après de la science-fiction spatiale via Planètes, Makoto Yukimura nous livre un récit historique sur les Vikings. On sent que l'auteur s'est très bien documenté avant...
le 4 mars 2014
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Puisque Vinland Saga est une œuvre véritablement à part, purgeons d'emblée ce petit rien qui pourrait nous amener à faire quelques comparaisons douteuses, néanmoins justifiées. Il y a un éléphant dans le couloir, qu'on s'empresse de le dégommer et nous en aurons plus vite fini avec les sujets qui fâchent.
Comme rapporté par la critique de divers confrères, y'a comme une ressemblance avec Berserk. Pas juste quelques emprunts qui laisseraient à penser que les deux œuvres auraient puisé dans la même source, plutôt des similarités qu'on ne peut simplement pas occulter ou faire semblant de ne pas voir. C'est pas curieux, c'est probant ; et si par moments ça n'a rien d'un plagiat, ça y ressemble tout de même fortement. Pourtant, Vinland Saga a son identité bien située. Je l'ai lu et arpenté jusqu'au dernier tome paru à ce jour et puis prétendre sans ciller qu'il ne doit rien à Kentaro Miura. Toutefois, je ne saurais vous en parler sans évoquer les similitudes irréfragables et patentes qui nous amènent tout naturellement à évoquer Berserk.
Pour autant, ça n'a rien à v... c'est pas parei... enfin... la ressemblance est fortuite.
Vous vous direz sans doute qu'il faut en principe un certain culot pour prétendre - en dépit de ce qui se présente à nous comme les preuves éloquentes de la paternité liant les deux œuvres - que les deux soient indissociables. Or, s'en tenir à ce bête constat reviendrait à supposer que deux vins différents ne pourraient qu'avoir le même goût au prétexte que les deux aient été synthétisés à partir de raisin. La cuvée Vinland Saga s'apprécie pour son arôme spécifique et ne saurait, malgré sa texture et sa couleur, être comparée au millésime du père Miura. Les deux ne s'apprécient pas dans le même contexte et ne vous laisseront certainement pas le même arrière-goût en bouche.
À la croisée des chemins entre Berserk (dont nous avons fait le tour) et Kingdom, il sera question de guerre, de stratégie, mais aussi d'une quête personnelle dans laquelle Thorfinn s'engagera progressivement. Peut-être pourrions-nous aussi évoquer Claymore dont les dessins paraissent avoir été mélangés à ceux de Berserk pour aboutir à la combinaison des deux : une reproduction graphique travaillée et aboutie, néanmoins épurée par endroits.
De Kingdom, j'aurais surtout retenu l'aptitude au combat surhumaine des meneurs de guerre, chacun valant peu ou prou cinquante hommes à eux seuls. Les affrontements resteront toutefois crédibles dans la mesure du possible ; en tout cas, aussi longtemps que Thorkell ne sera pas de la partie.
Pour ce qui est de la stratégie, il ne faut pas entendre tactique martiale au sens où cela se conçoit dans Kingdom ; il est davantage question de roublardises et d'astuces bien amenées que de réflexions militaires à proprement parler. Cet emploi de l'esprit humain révélera sa valeur dans le cadre de négociations de divers ordres. Nous parlons là de guerres psychologiques de basse intensité ; de guerre froide avant que ça ne se réchauffe. Ça va généralement loin, mais pas jusqu'au bout. Askeladd est un diplomate habile et retors aussi longtemps qu'il ne se trouvera personne pour évoquer sa très chère mère...
Ce volet que d'aucuns pourraient qualifier d'anecdotique - bien qu'il soit très prégnant dans l'intrigue - la marquera ce qu'il faut pour caractériser une part de l'identité de l'œuvre.
Vinland Saga tire son inspiration d'un conte nordique ainsi que de divers manuscrits d'époque dont l'auteur aura été friand ce qu'il faut pour nous gâter à la lecture. C'est joliment documenté, bien écrit et on devine que chaque ligne a été pensée avant qu'on ne l'accouche sur papier. La dimension de l'œuvre ne peut ainsi que gagner en substance et en crédibilité. Ça ne se veut pas intelligent qu'en surface.
Le début du manga ne laissait pourtant pas présager un tel contenu. Peut-être était-ce pour appâter le chaland et l'inviter à le suivre vers un horizon plus prometteur ensuite, mais Makoto Yukimura nous avait dressé un portrait mensonger de son Seinen. Un héros au-dessus de tout qui se permet toutes les impertinences du monde, sans être châtié car protégé par un scénario lui étant décidément trop favorable ; de la bagarre, une histoire de vengeance en toile de fond... autant dire que ça ne pissait apparemment pas bien loin.
Cette première forteresse assiégée par les Francs ne m'aura pas laissé un excellent souvenir. Thorfinn se dépatouille de tout sans le moindre mal, ladite forteresse se trouve être la moins bien située au monde afin d'aider la mise en scène (qui est assez con pour construire une place forte au fond d'une cuvette et au bord d'un cours d'eau ?) et les personnages présentés ne débordent pas du charisme le plus étincelant. Vinland Saga s'en serait tenu à ce registre passé le premier tome qu'en déduire de lui un sous-Berserk aurait effectivement tenu du plus strict bon sens.
Pourtant, passé une entrée en matière qui n'a clairement pas de quoi faire hausser les sourcils, le cuir de l'œuvre s'épaissit aussitôt. S'il est question de Vikings, on n'aurait su se dispenser d'une bataille et d'un pillage pour les présenter. Le Drakkar vogue à présent lentement et c'est à son rythme de croisière qu'il se dévoile à nous comme plus majestueux. Si l'on engage la lecture de Vinland Saga en espérant y aller pour la baston, autant faire marche arrière. De la hache à deux mains enfoncée dans des occiputs, y'en aura, mais ça ne sera guère que la cerise sur le gâteau.
Vinland Saga se lit pour son intrigue d'abord et la construction de ses personnages ensuite. J'ai trouvé l'affaire prodigieuse tout en ayant pourtant le palais délicat.
Thorfinn m'emmerde. Taciturne, asocial, n'ayant en ligne de mire que sa vengeance, sa première ébauche m'amène à me détourner de lui comme de la peste. Il aura beau être le personnage principal, il restera néanmoins effacé de la première période. C'est heureux.
Je n'aurais pas trouvé grand chose au final à son Flash-Back introductif. Sans non plus confiner au ridicule, il y a du Shônen dans les soubassements de la rédaction. Le père, ancien Viking impitoyable, devenu pacifique au point de se refuser à faire verser le sang de ceux-là même qui cherchent à s'en prendre à sa famille... c'est un peu gros. La machination pour le tuer ne tient pas debout non plus. Floki s'emmerde bien la vie à orchestrer un guet-apens sous la férule d'une bande de mercenaires, là où un assassinat tout ce qu'il y a de plus conventionnel à domicile aurait fait l'affaire. Un carreau d'arbalète quand il va traire les chèvres et on n'en parle plus. Mais si Floki a de l'or à gaspiller, cela le regarde après tout.
Passé cet épisode, le moteur commence enfin à ronronner après avoir un peu toussé le temps de se décrasser. On roule sur du velours. Askeladd est un petit bijou de personnage. Admirablement construit, tout en nuance sans jamais hocher totalement de l'angélisme au machiavélisme, lui peut s'arroger le droit de se présenter comme un protagoniste intelligent car remarquablement bien écrit par son auteur. Ses aspirations comme les moyens employés pour les assouvir sont délectables. Sa relation le liant à Thorfinn est d'une nature ambiguë, la haine que lui voue ce dernier étant si intense qu'elle fait paradoxalement de lui le plus fidèle à sa cause. Malgré lui, Askeladd, l'assassin de son géniteur, a tout d'un père de substitution.
Il y a du génie dans l'écriture et c'est peu dire que de le rapporter.
Je juge souvent de l'intelligence d'une œuvre à la pertinence et la qualité de ses dialogues. À ce titre, les mangas - Shônens et Seinens confondus - ne me prodiguent que rarement l'effet désiré à la lecture. Les paroles énoncées se bornent à une logique fonctionnelle et utilitaire ; ils véhiculent l'information au lecteur mais ne font généralement rien de plus.
S'est présenté alors aux détours de l'intrigue un cas d'école redorant le blason du genre. La scène de l'escapade en forêt de Thorkell accompagné de ses otages est trop précieuse pour que l'on fasse l'impasse dessus.
L'hirondelle ne fait pas le printemps et les dialogues demeurent très souvent pareils à tout autre manga ; cependant, Yukimura aura prouvé ici qu'un mangaka peut véhiculer une intensité par la seule force de ses répliques. Sans un cri, sans une larme, simplement en s'assurant que des personnages bien conçus s'échangent des banalités derrière lesquelles on décèle un sens plus profond. Je crois que jamais je n'ai loué les dialogues d'un manga que je fus amené à critiquer ; Vinland Saga se démarque clairement du cheptel.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce plaisir exquis à la lecture, que de pouvoir me délecter des actes censés émanant de personnages bien écrits.
Le manichéisme n'a pas accès ici. Durant un temps du moins. Les réflexions d'Askeladd sur la propriété d'une terre sont d'ailleurs profitables au lecteur. Il y a une réelle leçon à tirer des enseignements prodigués. L'auteur sait remettre l'église au milieu du village (si je puis dire, au regard du nombre de chrétiens abominablement tués). L'œuvre est didactique sans forcer ses enseignements à ses lecteurs. Quelques bribes d'aphorismes sont dispensées ici et là ; à ceux qui en prennent connaissance de les approfondir.
Les apports philosophiques de Willibald sont eux aussi d'une profondeur réelle. Trop habitué à ce qu'on simule la réflexion plutôt qu'on ne l'apporte à son public, je ne savais pas comment réagir. Il est rare qu'un manga - concernant en plus les Vikings - vous fasse réfléchir sur une quelconque thématique. Ce n'est pas ici une posture pseudo-intellectuelle jetée en pâture au lectorat pour se doter d'un relief bon à cacher la platitude de ce qui lui est présenté ; c'est une réflexion approfondie et pertinente au regard des thématiques de l'amour et de la discrimination. Je n'en partage pas les conclusions, mais je considère cette pensée comme valable et dotée d'une portée intellectuelle certaine. C'est brillant. Plus encore que les introspections de Musashi.
Pas un chapitre n'est gâché ; le rythme est lent mais plaisant. L'auteur ne raconte pas une histoire pour ne plaisir de s'écouter parler mais parce qu'il a quelque chose à dire. J'en atteste ; les propos rapportés ont une valeur indéniable et le script du manga captive le temps de l'âge d'or.
Chaque personnage est sujet à l'introspection et donc à l'évolution, bien que l'exercice se limitera aux plus marquants d'entre eux et ira parfois un peu trop loin.
Que Canute ait été échaudé par les épreuves au point de ne plus être le même, c'est la logique même, mais son changement de paradigme finira par relever de la pensée magique. Sans l'aide de la mise en scène pour le mettre à l'abri des coups d'épées de nordiques un peu tatillons, jamais il n'aurait pu agir comme il l'a fait au moment du dernier assaut de Thorkell. Comme touché par la grâce, il irradie soudain le monde ses hommes de sa sagesse divine et met fin à un conflit dont même les armes ne pouvaient en stopper l'avancée.
Nous sommes passés de Candy à Griffith en l'espace de quinze secondes. L'évolution de Canute était souhaitable, mais elle se devait avant toute chose d'être progressive.
Intrigue, personnages, que du bon à pourvoir. La mise en scène n'est pas en reste. Maintes fois les protagonistes se retrouveront dans une situation précaire ou point que le lecteur ne saurait simplement deviner comment ils pourraient s'en sortir. L'issue de la poursuite de Thorkell est inattendue et ce qui mena à sa conclusion des plus exquis. Je n'en dirai pas autant des pourparlers avec le roi...
Qu'on embraye ensuite sur une intrigue politique aux accents retors teintés de batailles psychologiques ne pouvait que m'enchanter. Des promesses avaient été faites du fait de la direction entreprise par la narration , elles ne furent cependant pas respectées. Yukimura sait séduire mais il conclut mal ; il est pareil à un Casanova éjaculateur précoce. Ce travers frustrera d'autant mieux qu'il déçoit violemment chaque fois qu'il nous a laissé entendre que l'on pouvait en espérer beaucoup. J'y ai cru au lent cheminement politique jusqu'à la couronne. Ça aura été expédié finalement vite-fait mal-fait.
Un arc fermier point alors. Celui de Vagabond ne m'avait pas particulièrement enchanté, celui-ci ne déroge pas à la règle. Dans la série des évolutions psychologiques brutales sans étape intermédiaire, le Thorfinn nouveau ne convainc pas. Passé de Sasuke à Buddha par la grâce de l'ellipse (il faudrait rendre ce procédé scénaristique illégal au nom du bien commun) nous voilà plongés dans un tout nouveau contexte et offerts à un paradigme foncièrement différent.
Ce qui avait autrefois fait la richesse de bien des personnages se tarit lentement. Olmar et Kétil évolueront de manière progressive au gré des événements auxquels ils se retrouveront confrontés, mais ils seront les derniers du manga à connaître ce traitement digne d'un roi qui avait fait le sel de Vinland Saga.
Les personnages par la suite seront autrement plus unidimensionnels et anecdotiques. Quelque chose a fondu et sous les neiges de scandinavie, l'herbe en dessous n'est pas aussi verte que je n'aurais pu l'espérer.
Si de manichéisme il n'est pas encore question, nous nous en rapprochons dangereusement. La pacifisme radical de Thorfinn - marchant alors sur les traces de son père dont on ne sait d'où elles venaient - aura raison des desseins de Canute. Les arguments pour le dissuader d'attaquer les terres de Kétil ne m'ont en tout cas pas convaincu. Une fois encore, l'intrigue et la mise en scène sont au service de personnages pour les mettre en valeur là où l'inverse devrait naturellement être de mise.
La tactique aussi s'amenuisera. Des manœuvres psychologiques, on ne s'en contentera qu'une fois tous les cinq tomes à présent ; et pour un temps restreint.
La pente est descendante passée l'âge d'or, mais la baisse d'intérêt se voulait au départ progressive. Jusqu'à ce qu'on me fasse sortir de mes gonds alors que s'amorçait la shônenification du manga.
«Pourquoi une femme ne peut pas être marin ?» demande-t-on. Mort au machisme archaïque des populations nordiques ! Place au féminisme chez les Vikings ! Que la démagogie soit !
L'absence de femme à bord d'embarcations tient au fait - en plus des tâches harassantes physiquement requises à bord - que cela pouvait entraîner des situations pour le moins... gênantes au bout de plusieurs semaines passées en mer. S'il n'y a pas de femme dans les sous-marins encore aujourd'hui (quoi que le délire égalitarisme fait des merveilles pour changer ça), c'est pour leur sécurité avant tout. Ce n'est pas tant la phallocratie qui sévit que le bon sens le plus élémentaire.
De grâce, qu'on m'épargne le couplet féministe gnangnan dans l'Islande du onzième siècle où toute discussion de cet ordre se serait terminée avec une paire de mandales bien senties dans les joues de madame. Les lubies sociétales modernes sont déjà suffisamment infectes pour qu'on n'ait pas à les transposer en un lieu et à une époque où elles ont encore moins de raison d'être. L'auteur s'est méchamment compromis les chapitres passants, ce symptôme purulent le certifie.
Ça ne périclite plus, ça se casse la gueule. Je lis le deuxième manga en l'espace d'une semaine que où un protagoniste remporte un combat contre un ours à mains nues. Les ours, les baleines... je crois que les Japonais ont quelque chose contre la faune en règle générale.
L'introduction de Hild attestera du traitement inconséquent de la suite de l'œuvre. Entre un nouveau Flash-Back long et superficiel (d'autant plus superficiel qu'elle avait raconté son passé ; à quoi bon ensuite le mettre en scène sur plusieurs chapitres ?) et un personnage qui suit les protagonistes sans que ses motivations ne soient franchement fondées, on baigne maintenant en pleine arlequinade. Le personnage est antipathique et d'une pauvreté abyssale en plus de n'avoir absolument rien à apporter à l'intrigue. Mais l'auteur s'est semble-t-il mis en tête de recruter de nouveaux personnages pour la finalité de garnir l'arlésienne de l'expédition pour Vinland.
One Piece, j'ai déjà donné. Que ça soit sur Grand Line ou sur la Baltique, je m'en passe volontiers, merci bien.
Comme pour Berserk, l'atmosphère autrefois pesante se relâche et se détend au contact de nouveaux protagonistes. On vire lentement et sûrement vers le cartoonesque ; la référence de Thorkell à The Shining aura en tout cas achevé les bribes de respect que je pouvais encore avoir pour l'œuvre. La guerre bordélique, les bons sentiments, les personnages qui ne servent plus qu'à remplir un rôle mineur et dont le caractère s'en tient à la portion la plus congrue... c'est un Shônen qu'on lit à présent. Ça s'assume comme tel et, à ce titre, ça renonce à ce que ça a été. La noirceur des débuts s'est effacée à la lumière d'une trame nouvelle dont le scintillement me fait plisser les yeux.
Abréger le voyage en Grèce par une ellipse - une autre - de deux ans aura été le faux-pas de trop. Encore une fois, des promesses nous furent adressées, à nouveau elles furent violées sans remord. L'erreur à ne plus commettre, la bavure rédhibitoire, Yukimura l'a commise en s'imaginant qu'il en serait pardonné cette fois encore. Je m'y refuse catégoriquement.
Ajouté à ça la nouvelle dinguerie sociétale du transexualisme à la sauce Cornelia-Halvor et les raisons de continuer à lire Vinland Saga se tiennent sur les doigts d'une seule main.
Déliquescence il y a eu. Progressive, insidieuse, difficilement perceptible d'un arc à l'autre, mais bien là. Ça sombre lentement, mais ça n'est pas près de voguer à nouveau dans de bonnes conditions.
Déparé de ses plus beaux atouts qu'étaient les intrigues politiques et le développement pointu de ses personnages, Vinland Saga nous apparaît maintenant bien plus maigre qu'il n'était à ses débuts. On n'a finalement plus grand chose à se mettre sous la dent et je me vois mal continuer à ronger les os d'un met autrefois savoureux.
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le 15 mai 2020
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