Dans un décor western, le 6,9e de cavalerie est installé à Fort Bond, et d'un coup d'un seul ils perdent leurs femmes. au large du Fort un mur matérialise (et sert de métaphore) ce mur entre eux et leurs femmes qui, de fait, sont partis vivre ailleurs et notamment chez indiens. Seule femme restée une vieille domestique en noir et chignon qu'ils cherchent à faire parler sur la destination de ses maîtresses en la ligotant sur une chaise. Position qu'elle gardera jusqu'à la dernière page, dernière case.
Les hommes partent maladroitement à la recherche de leurs femmes.
C'est drôle loufoque hilarant !!! C'est extraordinaire !
Il faudra, pour certains, accepter le côté déroutant du graphisme : décors minimalistes avec peu de traits et quelques rares trames pointillistes et des personnages plus précis qui donnent l'impression d'être des collages de photo(graphies ou copies) mais sont des dessins. Les phylactères sont réduits à un trait et les dialogues sont typographiés comme sur une machine à écrire Remington.
Les dialogues sont à mourir de rire. Les situations sont burlesques, les personnages bouffons. Ce monde sans femmes est-il possible ?
Je ne vous spoile pas la fin il faut le lire.