Shoya s'achète un téléphone grâce à sa maternelle.
Il va demander ses coordonnées à Shoko qu'il affectionne tant. Il s'exprime tout haut en faisant des généralités, Shoko demande le numéro de Sahara-San qui avait prise sa défense pendant son harcèlement scolaire.
C'est beaucoup plus pratique pour une sourde de communiquer par SMS.
Un plaisir de lecture ininterrompu.
Mais la douleur du passé est coriace. Et si Shoko semble pardonner, ce n'est pas forcément le cas de ses proches (mère, sœur, amis ...).
"Quel idiot je fais... Je n'ai toujours pas réussi à passer à autre chose..."
Nos héros vont s'amuser dans un bar à chats.
J'avoue que ce T3 reste un peu dans l'ombre du T1 & 2. (NB: Mais après le niveau remonte!).
Uena leur met des bâtons dans les roues et même presque au sens figuré. Elle est très méchante avec l'ami Otaku de Shoya. Elle est méchante tout court. Mais elle est capable d'aimer... Elle confronte Shoya à son passé de racaille. Comme quoi, il y a toujours quelqu'un pour nous aimer tels que nous sommes.
Mais des fois les vieux camarades de classes ne devraient jamais se retrouver...
Et oublier...
Le mini arc sur Uena relance un peu l'intérêt des sentiments entre les personnages. Du sang neuf, en gros.
Un style parfois enfantin. Toujours distrayant.
... Pour autant "L'intérêt Uena" ne durera sans doute qu'une centaine de pages. Il faudra que l'auteur trouve autre chose, après, pour continuer dans sa foulée.
Un manga qui parle aux ados comme aux grands.
"Qu'est ce que je ne donnerais pas pour tuer mon ancien moi"
Cependant ça finit sur un note poétique rafraichissante.
Phoenix
++