Avez-vous déjà rêvé de vivre sur une planète complètement différente de la notre ? C’est bien ce qu’a fait Luiz Eduardo de Oliveira plus connu sous le pseudonyme de Leo. Ses 5 cycles retentissants, dont Aldéberan, sont réunis dans une collection appelée « Les Mondes Aldéberan ». Les personnages évoluants sur plusieurs exoplanètes appartenant à divers systèmes, sont confrontée à la faune et flore de ces mondes si énigmatiques. Kim, une jeune et libérée adolescente, est confronté à la destruction de son village natal par un phénomène assez dubitatif. Accompagnée de son ami Marc, plus qu’attirant à ses yeux, elle arpente les routes pour découvrir enfin l’origine de ces étranges phénomènes. Ils sont mêlés à un coup d’état, à la résolution de l’énigme concernant la destruction de son village, au rétablissement des communications avec la terre, à la découverte d’une entité à l’intelligence supérieur et même à la révélation du pouvoir de son corps sensuel, je sais, vous l’attendiez petits coquins.
Le principal intérêt semble la description d’un monde complétement parallèle au notre mais d’un écosystème suivi. Cela laisse l’entière liberté aux lecteurs de pouvoir s’imaginer ce qu’ auraient été nos vies si nous avions voulu développer une sorte de société sur une planète très divergente de nos habitudes sur terre. L’on rejoindrait un point de vue scientifique pour l’aspect science-fiction et bien sûr un côté un peu plus fou pour l’aspect du fantastique avec la présence de la Mantrisse.
Les dessins, eux, sympathiques à la compréhension, manquent tout de même d’un coup de modernité comme pour le style des couleurs qui fait parfois un peu daté à mes yeux. Cela amène un coup arriéré à ce récit plutôt futuriste à notre époque. Les couleurs, elles aussi, manquent de pop et de fraîcheur pour une histoire autant mouvementée. Pourtant, ces petits défauts ne changent en aucun cas le potentiel de l’histoire.
D’autre part, un gros potentiel présent dans l’histoire sont les personnages parfois caricaturés. Comme le beau et musclé Marc Sorensen, ne refusant aucune aventure, plein d’idées en tête mais surtout provocant de l’effet aux femmes avec grande naïveté. Au contraire de Kim Keller, en pleine crise d’adolescence mais très intelligente et ne refusant pas son attirance face à Marc. Ou encore Monsieur Pad, ambigu sur les bords mais sympathique mais ne cachant jamais ses petits coups assez ingénieux.
En résumé, je dois dire que je ne m’attendais pas à une histoire aussi recherchée et bien menée d’après la couverture, pas vraiment appétissante. Le récit, m’a tout de même laissé voyager en terre inconnue pour les paysages et même scientifique.