Tokidoki a tout du lycéen très ordinaire. Pas fou des études, il traine une attitude nonchalante qui lui vaut quelques reproches de ses professeurs. Alors, pour remonter ses notes en histoire, le voilà envoyé dans un tout nouveau musée dont la particularité est d’immerger les visiteurs dans le Japon médiéval à travers des lunettes virtuelles. Mais, en pleine promenade dans l’ère Edo, Tokidoki est attaqué par un monstre plutôt réel et sauvé par une jeune fille. Alors qu’il se réveille, il découvre ses lunettes brisées. Et le ciel du Japon médiéval ! Finie la réalité virtuelle, il est cette fois totalement plongé dans le passé sans espoir de retour. Passé cet étonnement, place à un second : il n’est pas seul. Kon Shinonome, un autre lycéen qu’il a croisé au musée, est lui coincé depuis deux ans. A eux deux de trouver un moyen de sortir du cauchemar…
Bien que l’idée de départ soit assez originale, ce premier manga de Shinobu Takayama souffre de plusieurs éléments négatifs. Tout d’abord, un graphisme assez peu clair, aux décors vides, qui gêne certaines transitions, mais aussi un découpage pas toujours heureux. A la lecture, on est assez souvent perdu, ce qui gêne évidemment dans l’enchainement des pages. Alors qu’il aurait fallu un contraste bien plus net entre le musée et le village médiéval pour ressentir le sentiment de perdition dans le temps des héros, la pauvreté des paysages et des habitations donne l’impression d’être en permanence devant un fond vide. Dommage car cela gâche la qualité d’un scénario qu’on a peu envie de suivre.
Un premier tome décevant qui risque hélas de plomber la série entière…