Fin de cycle en deux temps

Ultimatum approche à grand pas et Marvel a eu la riche idée de changer brusquement de scénariste quelques épisodes avant cet énorme event. Robert Kirkman est donc obligé de ranger ses jouets en vitesse et de conclure ses intrigue secondaires.

C'est ainsi le retour de Sinistre, en quête de mutants à sacrifier pour réveiller son maître. Pas le temps de trainasser, l'assassin se fait conduire chez les Morlocks et fait du meurtre à la chaîne. Apocalypse débarque et c'est la baston générale. Xavier revient d'entre les morts... pour rien puisque c'est finalement Jean Grey qui règle le problème. Pas le temps de développer Apocalypse, pas le temps de s'appesantir sur le plan de Cable et Bishop, même pas le temps de se scandaliser de la mort de Bishop par un Wolverine en colère, on a pas le temps.

Cette fin de run est donc rushée et bâclée mais difficile d'en vouloir à Kirkman quand on connaît les circonstances.

Puis c'est Aron Coleite qui prend la relève, un scénariste issu du monde de la télé et qui a notamment travaillé sur la série Heroes. Et ma foi, le nouveau venu s'en sort plutôt bien. On sent une écriture beaucoup plus télévisuelle, l'accent étant mis sur l'aspect dramatique. L'introduction d'Alpha Flight est simple et efficace, cette histoire de drogue qui booste les pouvoirs est du même acabit et permet une confrontation entre les X-Men qui révèle les caractères des uns et des autres.