Monkey Bizzness, c'est la balade hallucinée d'un macaque, Jack Mandrill, et d'un gorille, Hammerfist. À eux deux, ils évoluent au cœur d'un Los Angeles en ruines, où les hommes sont retournés à l'âge de pierre tandis que les animaux parlants ne font que répéter les mêmes conneries. Guerre, drogue, prostitution, esclavage... sale temps pour être quelqu'un d'honnête et d'intègre, de nos jours. Mais heureusement, ce n'est pas le cas de notre duo, qui s'avère être les pires salopards possibles, ne faisant aucun compromis pour profiter de la vie.
Avec Mandrill et Hammerfist, vous n'aurez pas une minute de répit : ils attirent les emmerdes comme les mouches sur un tas de fumier, pour notre plus grand plaisir, et se retrouvent embarqués dans des sectes, dans l'arrivée d'un astronaute sur la Terre (petit clin d'oeil pas discret à un certain film culte) ou même traqué par le maire corrompu de la ville.
Le trait de Pozla est prodigieux, tant il est riche en détail sans être digne d'un Druillet, mais avec ce sens des petits ajouts hilarants qui le rende unique en son genre. C'est crade, gamin et complètement délirant... C'est Monkey Bizzness, quoi.