Arte est en route pour l’Espagne. Il fuit Rome en criminel. Sa tête est mise à prix par un homme influent. Avec Dame Irène, elles pensaient s’arrêter chez son oncle qui habite le nord d’Italie. Elles croisent les doigts en espérant que l’histoire d’Arte, de sa fuite et son statut de criminelle ne soit pas arrivée jusqu’aux oreilles de son oncle. Celui-ci l’accueille avec tendresse. Il se montre avenant, prévenant… Arte va pouvoir souffler et se détendre un peu avant de reprendre sa route pour la cour d’Espagne. Cependant, les bruits courent vite et son oncle prend peur. Il est prêt à la jeter dehors. Toutefois, Arte pourra compter sur le soutien de sa mère. Comment cette femme qui autrefois a brûlé toutes ses toiles peut-elle maintenant lui tendre les bras ? Elle ne sait plus que penser. Elle a envoyé tout un tas de lettres à sa mère, mais elle n’a jamais eu de réponse de sa part. Arte pensait être en froid avec elle, se peut-il qu’elle ait mal compris ?
Dans ce tome, on retrouve une Arte ébranlée, hésitante, elle est loin l’Arte courageuse, pugnace et tenace de ces débuts. Sa flamboyance s’est légèrement atténuée. Elle est fébrile. Elle a peur du rejet. Face à sa mère, elle redevient une enfant. Certes, elle a gagné son indépendance, mais elle cherche encore l’approbation de sa mère. Peut-être espère-t-elle secrètement faire table rase du passé ?
La suite de ma chronique :
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