Uderzo se reprend légèrement comparativement au précédent album puisqu'il ne sombre cette fois-ci plus dans le grand guignolesque et le n'importe quoi. Exit donc une histoire à dormir debout même si celle-ci n'est pas foncièrement meilleure.
Comme je l'ai dit, il évite surtout de sombre dans une bêtise. L'histoire nous permet de (re)découvrir les parents d'Astérix et Obélix qui cherchent à caser leur enfant. Revenues pour leurs anniversaires, les deux héros attendent surtout leu retour du paternel.
L'histoire se laisse relativement lire même elle ne marque nullement les esprits. Comme d'habitude maintenant, Uderzo sombre dans la facilité. Le scénario est pas sans queue et sans tête, mais c'est pas grave, tant qu'il peut mettre quelques jeux de mots, il est content, Albert.
L'album est nettement moins drôle de ce qui s'est fait par le passé. Là aussi, l'humour ne fait plus mouche comme autrefois.
Il reste toutefois une certaine qualité dans le dessin, même si là aussi et une fois encore, c'est loin d'être la joie.
Astérix sans Goscinny, cela n'a jamais eu la même saveur. Mais cette fois c'est définitivement bien fini sous l'ère Uderzo. Le pire reste toutefois à venir...