Critique écrite numéro par numéro (excepté les numéros ties-ins à Infinity, que je considère plus comme des épisodes appartenant à l'event que comme des épisodes de la série Avengers)
Ma note par numéros :
1 : 8
2 : 9
3 : 7
4 : 7
5 : 8
6 : 8
7 : 8
8 : 8
9 : 8
10 : 7
11 : 6
12 : 8
13 : 8
14 : 7
15 : 8
16 : 8
17 : 8
(les numéros ties-ins à Infinity valent globalement 9)
24 : 7
25 : 7
26 : 6
27 : 6
28 : 7
29 : 7
30 : 7
31 : 8
32 : 7
33 : 7
34 : 7
35 : 7
34.1 : 7
36 : 8
37 : 8
38 : 7
39 : 7
40 : 8
41 : 7
42 : 7
43 : 5
44 : 6
1 & #2 : Déjà, avec les premières pages aux ambiances "je me la pète", on sent qu'on va lire quelque chose de puissant...Car oui, j'aime ces dialogues classes entre Cap et Tony Stark, malgré le côté un peu mystique de la chose, et j'aime ce narrateur qui envoie des phrases bien grandiloquentes, renforcées et magnifiées par le style génial d'Opeña et ses couleurs vraiment biens foutus pour un comics... Et j'aime ce méchant cryptique aux motivations étranges et classes ("Je suis un artiste" vous vous souvenez ?) Et puis j'aime ces scènes de recrutement de l'équipe, mêlant des personnages bien connus avec d'autres quasiment oubliés...Ça à quand même une autre gueule que le film Avengers... (Bon, lui, je vais pas le descendre parce que je l'ai quand même apprécié à sa sortie.)
Bref, lisez Avengers par Hickman, c'est cool.
3 : Ce numéro nous conclut le premier arc d'Avengers par Hickman...Et c'est vraiment très classe, on a un affrontement qui vire vite au dantesque, et qui est très bien mené, jusqu'à sa conclusion. (La conclusion du numéro ayant d'ailleurs des narratifs ultra-classe.) La seule chose m'ayant réellement gêné dans ce numéro, c'est la place aussi importante qu'occupait Captain Univers pendant cet affrontement final, du coup, j'ai pas compris son dénouement, et ça a un peu nuit à ma lecture. Du coup, j'espère avoir des explications dans le numéro consacré à Captain Univers. Sinon, Opeña est toujours aussi géniale, avec les couleurs très classe de Dean White.
4 : Un numéro consacré à Hyperion pas mal du tout, ça met pas mal de chose en place par rapport à l'AIM, dont je ne connais rien, mais c'est dans l'ensemble bien foutu. Au dessin, on a Adam Kubert, et c'est certes, moins bon que du Opeña, mais c’est pas catastrophique, et ça reste correcte.
5 : Numéro consacrée à Smasher, ici, personnage que je ne connaissais absolument rien et dont on nous relate ici les origines. Ça se lit toujours aussi bien, et en plus les dessins d'Adam Kubert sont très agréables.
6 : Cette fois-ci, c'est le numéro consacré à Captain Univers, et c'est toujours sympa, on comprend pas mal qui est Cap. Ça met également en place des choses par rapport à l'instant blanc qu'on verra pour l'ntro sur StarBrand dans les numéros suivants.
7 : L'histoire continue et que c'est bien ! Ici on gagne Dustin Weaver au dessin et c'est vraiment très beau (même si j'aurais tendance à préférer Opeña...) , on a même une séquence en intro assez mystique qui se la pète, mais c'est vraiment classe à lire. Sinon, j'ai vraiment bien aimé comment était amené le nouveau Starbrand. (notamment avec la page en gris et jaune.)
8 : On continue l'arrivée de Starbrand, et c'est toujours aussi bon, on a des grosses pages de baston où les vengeurs puent tous la classe, et cette réapparition d'Ex Nihilo à la fin, ça donne réellement envie de lire la suite.
9 & #10 : Hickman reprend ces intrigues aux aspects complexes et cryptiques, mais comme d'habitude, ça passe vraiment hyper bien ; le #9 commence à établir des liens intéressants avec ce qu'on a pu voir dès le début de la série, et la menace d'Ex Nihilo qui devient de plus en plus grande ! Nightmask et Starbrand gagne également en épaisseur, et c'est une très bonne chose ! Dustin Weaver nous impressionne aux dessins, c'est très dynamique, très classe, et la colorisation est de grande qualité. L'épisode suivant est un peu plus cryptique, même si c'est pas non plus illisible. On ne sait pas encore trop où Hickman nous emmène, mais on espère que ce sera intéressant pour la suite de son run, qui est vraiment très très bon jusqu'ici. Par contre, il faut supporter Mike Deodato sur cette épisode...
#11 & #12 : Un premier numéro qui se passe à Hong Kong, sans grands intérêts, si ce n'est de développer quelques membres du cast de la série ; j'avoue ne pas avoir été porté par l'intrigue du truc, ce qui est dommage. L'autre épisode est à mon avis bien plus intéressants, surtout qu'Hickman nous fout des pistes de réflexions intéressantes dans une série super-héroïque, ce qui est assez cool, et il arrive à rendre certains des personnages qui apparaîssent vraiment intéressants ; en fait, j'ai franchement adorer cette épisode en terre sauvage, il y a juste le fait que je n'aime pas vraiment le style de Deodato, avec lequel les personnages s'intègrent assez mal aux décors, et ont un aspect très froid ; dommage.
13 & #14 : Fin de l'arc en terre sauvage ; Hickman a bien mené ce petit arc avec des réflexions intéressantes, et c'était vraiment sympa à lire, bien que je ne sois pas un fan de Deodato. L'épisode suivant est dessiné par Caselli qui est franchement bon sur cette série ; l'intrigue est cependant bien plus cryptique à saisir, bien que l'on sente qu'Hickman soit en train de nous teaser des choses pour la suite.
15, #16 & #17 : En guise de prélude à Infinity, Hickman nous envoie du très très lourd ! Il y a toujours ce côté cryptique très sympa, surtout que le scénariste gère bien son intrigue en trouvant le moyen de ne pas dévoiler un maximum de chose, en teasant une suite qui reste mystérieuse. Il y a de la grosse bagarre, des petits rebondissements, un ennemi qui a des monologues intérieurs d'ordinateurs, et le tout s'enchaîne tout seul, et donne terriblement envie d'aller lire Infinity ; n'oublions pas les dessins de Stefano Caselli, qui est franchement à son meilleur, avec des séquences spectaculaires, et c'est franchement bon à lire, sans temps mort dans la narration. Bref, du très bon comic.
24 & #25 : Après l'excellent Infinity, Jonathan Hickman prépare la deuxième année de son run sur les Vengeurs ! Au programme donc, un épisode one-shot, assez étrange, où il est question d'un Iron Man du futur qui prévient les Vengeurs (qui sont alors en train de faire un barbecue sur le toit de la tour Stark) de l'arrivée d'une planète qui s'apprête à rentrer en collision avec la Terre. L'épisode se lit très bien, même si comme souvent avec Hickman sur ce run ; il ne fait presque/trop peu de caractérisation : les seuls instants où il y en a vraiment, c'est dans les discussions entre Captain America et Iron Man qui ont vraiment des visions différentes ; bon après, il y a aussi d'autres personnages parfois mis en avant, et les discussions du début du numéro sont loin de la froideur qu'on pouvait avoir avec certains épisodes du début/milieu de la série. Froideur qui revient avec l'épisode 25, qui sert essentiellement à mettre en place le prochain arc de la série, vu qu'il ne se passe pas des masses de trucs dedans ; cependant, j'ai quand même pas mal accroché sur cette histoire de Vengeurs période 60's qui reviennent dans le présent par la faute de l'AIM. Ce n'est pas l'épisode du siècle, mais j'ai quand même diablement envie de voir où est-ce que Hickman peut nous nous emmener avec ce délire. L'épisode 24 est en grande partie dessiné par Esad Ribic, plus excellent que jamais, accompagné d'autres dessinateurs au style que j'apprécie moins (notamment Larroca et Deodato) . L'épisode 25 est lui entièrement signé Larroca, qui fait peut-être un de ses moins pires boulot que j'ai pu lire de lui jusque-là, à l'exception de certaines cases très moyennes (notamment la dernière)
31 à #34 : Après un arc long comme pas possible, Hickman s'amène dans le game d'Original Sin et envoie son tie-in qui amène les Avengers à voyager dans le temps via la gemme du temps (celle du Gant de l'Infini qu'utilisait Cap au début de New Avengers) , ce qui permet de faire un petit rappel sur New Avengers (pour ceux qui ne lisent pas l'autre série d'Hickman) .
En tout cas, Cap a appris ce que font les Illuminatis, et, n'en est pas très content. Ainsi, chaque numéro nous envoie les héros de plus en plus loin dans le temps, et c'est plutôt bien fait, avec à chaque fois des mystères qui se développent vis à vis du futur de la série, des liens qui sont fait (comme avec la série 4F de Hickman, puisqu'il se permet de ramener le Franklin Richards du futur) , et des descriptions précises de futurs très lointains, ce qui est toujours sympa à lire quand on aime ce petit délire de SF que se fait Hickman.
Après, cela reste par moment assez cryptique et complexe, étant donné qu'Hickman ne nous a pas encore donné toutes les clés de son run. Cela dit, j'ai personnellement bien accroché à cette histoire, même si elle se retrouvait un peu décompressée, et sans véritables réponses, à part que : oui, Cap doit tout mettre en œuvre pour arrêter les Illuminatis. Sinon, on peut quand même vite fait noter la mise en avant de certains persos, comme Starbrand ou Hypérion, même si le focus des deux séries d'Hickman est clairement sur l'affrontement des idéologies divergentes entre Cap America et Iron Man en ce qui concerne les incursions. Ah, et puis je suis content qu'on nous file une petite réponse sur un élément amené lors du numéro #25.
Niveau dessin, tout l'arc se paie le luxe d'avoir Leinil Yu qui fait un boulot sympa, qui colle tout à fait à ce type d'ambiance et de mondes futuristes que cherche à décrire Hickman.
Bref, un arc assez sympathique, pas à couper le souffle, mais qui se lit bien et qui semble avoir son importance dans le run d'Hickman.
35 : Time Runs Out démarre, et ce numéro sert à présenter ce nouveau statu quo d'un futur proche qui reste propre à la série d'Hickman (pour être le moins emmerdé avec les séries des autres auteurs) . En tout cas, c'est intéressant, j'ai bien aimé savoir que les illuminatis étaient encore plus nombreux, que certains personnages ont rejoint des groupes inattendues, etc. Sinon, ça reste de la mise en place à la Hickman. Visuellement, c'est particulièrement classe, avec un Jim Cheung en parfaite forme pour les dernières pages, et sinon d'autres dessinateurs qui s'en sortent bien comme Nick Bradshaw, Dustin Weaver, et Paco Medina.
34.1 : Numéro tranquille d'Al Ewing qui nous parle d'Hyperion sur sa nouvelle Terre. Rien de bien fou, une petite histoire sympa, mais sans réel plus. Sinon, on se paie les dessins un peu vieillot de Dale Keown, Rien d'autre à dire si ce n'est que c'est marrant de voir qu'Al Ewing réutilise un méchant vieillot improbable dans son histoire.
36 : Après avoir posé un nouveau statu quo dans le #35, Hickman essaie de se concentrer sur le groupe que forme Sunspot avec l'AIM et les enfants en Terre Sauvage. En tout cas, l'auteur réutilise des pions qu'il avait placé depuis le début, comme Ex Nihilo, et d'autres trucs qui étaient apparus dans les arcs préludes à Infinity, ce qui est plutôt sympa pour ses lecteurs qui suivent son run depuis le début de la série. Sinon, hâte de voir vers quoi tout cela peut mener. Et puis, Caselli est très fort sur ce numéro, ce qui fait plaisir à voir.
37 : Et bien, je dois avouer que jusque-là, Time Runs Out s'avère très plaisant à lire... Malheureusement, c'est dessiné par Deodato, qui a toujours un dessin où les personnages et les décors, la mise en scène, rien ne semble naturel... Heureusement, Hickman est à peu près inspiré au scénario. On apprend donc ce que devient Steve Rogers et ses Avengers qui ont fait alliance avec le SHIELD, et c'est très cool à lire, surtout pour voir l'opposition entre ce groupe et celui des Illuminatis gagne en intensité. Et puis Hickman en profite aussi pour faire un peu de géopolitique dans l'univers Marvel, ce que je trouve très sympa. Par contre, je suis pas sûr que le comportement de son Captain America soit très juste, car là, il ne considère plus les Illuminatis comme des hommes, et les veut clairement mort... Bref, un numéro sympa, qui donne toujours envie de lire la suite.
38 : Episode d'explications et de mise en place assez sympathique pour ce numéro de Time Runs Out ; déjà, c'est superbement bien dessiné par Stefano Caselli, et Hickman met vraiment en place ce nouveau groupe que sont les Avengers de Sunspot ; on comprend vraiment leur but, et c'est intéressant de voir quel rôle ils vont pouvoir jouer pour la suite de cette intrigue. Sinon, on a ENFIN des explications de trucs placés il y a 2 ans dans les premiers épisodes. Bref, un petit épisode qui fait passer le temps.
39 : Episode de gueguerre entre les Illuminatis et les Avengers du SHIELD. On retrouve Steve Rogers fasciste, face à un Reed Richards qui apprend la stratégie à sa fille en parallèle. C'est sympa et ça se lit bien, mais on a vu Hickman écrire de meilleurs conflits dans sa carrière (en gros, on est pas au niveau d'Infinity) . En plus Deodato est au dessin, donc ça ne fonctionne pas correctement.
40 : Chapitre assez important pour les Avengers/New Avengers, avec quelques discussions intéressantes qui laissent penser que les héros vont peut-être enfin cesser de se foutre sur la gueule à l'avenir. Cela dit, la fin du numéro laisse s'entrevoir d'autres directions possibles. Au moins, les personnages agissent enfin, et ça fait plaisir, surtout qu'ils sont très bien dessinés par Stefano Caselli qui fait un excellent boulot.
44 : Fin un peu foireuse du run d'Hickman, avec des rebondissements attendus qui mènent à Secret Wars, la fin du combat contre les shi'ars complètement expédié en 3 page sans raisons (déjà que les voire arriver dans les numéros précédents pour se faire tuer par les Avengers n'a aucun intérêt) ; bref, rien de fou, surtout qu'il faut se payer un combat final Steve Rogers/Tony Stark qui ne mène à rien. Et puis c'est super décevant question dessin.