No Surrender était une fête, une grande célébration pour la famille Avengers. Aussi une manière de tourner la page en douceur sur le run de Mark Waid. Désormais Aaron, après avoir fait ses preuves sur le dieu du tonnerre, se voit attribuer la destinée du groupe le plus important du Marvel moderne.
Au programme, le retour en force de la trinité autour d'un noyau soudé à la composition pour la moins... inhabituelle. She-Hulk, Black Panther, Captain Marvel et Docteur Strange obtiennent ici de solides places de titulaires ; tandis que l'All New Ghost Rider fait ici office de petit nouveau. Forcément, avec un tel casting Aaron devra un moment parler de Civil War II (entre Miss Hulk qui y avait été mortellement blessée et les leaders des deux camps) mais pour l'instant il s'en fiche un peu. Surtout que ce premier tome ne traite que du rassemblement plus ou moins fortuit de l'équipe, avec la plupart qui ne souhaitent pas particulièrement réunir les vengeurs, à l'exception de ce bon vieux Steve évidemment.
L'arc d'introduction est honnête, à base de célestes et d'un Loki fauteur de trouble plutôt sympa en antagoniste. Tout se ramène évidemment aux Avengers de l'ère -1 000 000 présentés dès le one-shot Marvel Legacy comme au cœur de son run. Disons que ce genre de délire trouve plutôt sa place dans des mondes annexes (Marvel 1602, 2099, etc) mais personnellement ça ne me dérange pas de mettre ça dans la continuité principale, d'autant que le délire semble avoir des aspects très funs à montrer. Néanmoins, je demande encore à voir à quel fil rouge ça peut nous mener...
Niveau dessin je n'ai jamais été le plus grand fan du trait particulier de McGuinness, mais j'ai déjà su l'apprécier. Néanmoins sur ces Avengers, je trouve que ça ne colle pas pour le coup.